Il y a des éditions où sur le papier, on se dit, que ça va être fou. 2024 n’en faisait pas partie. La faute à l’absence de certains mastodons habitués. Et vous savez quoi ? 2024 a été un excellent cru. De très bons films en compétition et si on met de côté Mégalopolis, on aura rien vu de mauvais. Et on aura surtout vu de très belles choses ! Emilia Perez d’abord. Le choc de la quinzaine. Le coup de foudre. On l’aura vu tôt et jamais oublié. Alors le prix d’interprétation féminine collectif aux Queens Zoé Saldana, Karla…
En voilà un dont on aura parlé depuis sa sélection (et même bien avant au final !). Gilles Lelouche revient à Cannes après avoir présenté hors compétition le très réussi Le Grand Bain. Cette fois-ci, direction la compétition officielle. Casting XXL, budget XXL, longueur XXL : l’évènement sera-t-il une réussite? Il nous faudra pas longtemps pour rentrer dans le film. Une BO qui tambourine, des gueules d’anges Jackie et Clotaire, une plongée dans les années 80 avec ses cassettes qu’on enregistre pour l’être aimé, ses cabines téléphoniques et les VHS de papa qu’il ne faut pas toucher. Tout y est.…
Parmi les réalisateurs français qu’on aime particulièrement, il y a Christophe Honoré. Depuis Les Chansons d’Amour, le réalisateur tient une place à part dans nos cœurs. Et cette place n’a cessé de grandir avec le magnifique Le Lycéen ou sa pièce de théâtre absolument bouleversante, le Ciel de Nantes. Aussi, lorsque l’on apprend la séléction de Marcello Mio au Festival de Cannes, le cœur bat un peu plus fort. Le pitch, sur le papier, est un bonbon : Chiara Mastroianni, jouant peu ou prou son propre rôle, veut désormais qu’on l’appelle Marcello. Autour d’elle (sa famille et amis qui jouent…
Dans la liste des films qu’on attendait particulièrement à Cannes, il y avait une comédie musicale signée Jacques Audiard : Émilia Perez. Le film va s’ouvrir sur le procès d’un homme accusé d’avoir tué son épouse. Rita, est avocate mais parce qu’elle est noire et femme, ne peut aspirer qu’à être dans l’ombre et écrire les plaidoiries que son boss pourra réciter au tribunal. Le chef d’un des cartels les plus dangereux du Mexique va lui proposer une affaire difficile à refuser qui pourrait changer leur vie à tout jamais. Lui se fait passer pour mort et devient Émilia Perez.…
Andrea Arnold est une habituée de Cannes. Que ce soit avec ses films ou en tant que jury, la réalisatrice Britannique semble apprécier le printemps sur la Côte d’Azur. Cette année, elle présente Bird en sélection officielle. Bird c’est l’histoire de Bailey, 12 ans, qui vit dans un appartement plein de vie, mais sacrément miteux avec son père (Barry Keoghan), son demi-frère et sa future belle-mère. Garçon manqué, elle traine qu’avec des garçons, pas plus gâtés par la vie qu’elle. Ensemble, ils forment une bande et même un gang puisqu’ils ont pris la décision de faire la justice pour donner…
Après Mégalopolis, il y en avait un autre que l’on attendait particulièrement sur la Croisette : Kinds of Kindness de Yorgos Lanthimos. Seulement quelques mois après son Pauvres Créatures, le réalisateur Grec va vite et signe encore un film avec Emma Stone. Le film promettait sur le papier trois histoires. Sans trop vous en dire, on vous dira que la construction est clairement segmentée. Trois histoires comme autant de films dans le film. Tous ayant le thème commun d’une dévotion extrême pour l’autre. D’abord avec le portrait d’un homme d’affaires qui obéit à un autre jusqu’à l’extrême. De ses choix…
Quand les médias américains ont annoncé la venue de Coppola et son Megalopolis à Cannes, on est tous devenus un peu zinzin. Quand le premier trailer est sorti, on en pouvait plus d’attendre. Enfin, quand la bande-annonce est sortie, on remettait déjà à Coppola sa troisième Palme d’Or. Mais ça, c’était avant. Avant que l’on découvre le film. “Mais qu’est ce qu’on va bien pouvoir écrire dessus ?” Voici la première pensée qu’on a eue en sortant des 2h15 de Mégalopolis. Pour résumer l’histoire (ou du moins essayer), nous sommes à New Rome (comprenez New-York), la veille d’un effondrement où…
Petit retour en arrière. Nous sommes en ouverture du Festival de Cannes 2015 et tout le monde s’embrase pour Mad Max : Fury Road. Tous non, car une poignée d’irréductibles résiste à la pensée unique. Et parmi eux, votre rédactrice dévouée. Alors quand en 2024, on annonce Furiosa hors compétition à Cannes, autant vous dire que cela nous fait ni chaud, ni froid. Mais la curiosité, Anya Taylor-Joy et l’excitation autour de nous, nous aura poussé à nous lever un peu tôt. Et puis avec George Miller, on savait que ça allait bien nous réveiller. Furiosa raconte l’histoire de l’héroïne…
Nous sommes le mardi 14 mai et la traditionnelle messe de mai peut démarrer. Comme toujours, c’est le jour de montée en puissance. Les grosses valises cherchent leur AIRBNB rue d’Antibes. Les festivaliers venus du monde entier attendent leur accréditation. Et il n’y a pas encore foule au stand Nespresso du Palais des Festivals. Bref, l’après-midi de l’ouverture est généralement assez tranquille. Sur les coups de 14h30, c’est l’heure de la traditionnelle conférence du jury qui s’exprime sur sa mission et ses envies. Contrairement aux autres années, on ne pourra pas y accéder faute de place, et déjà ça râle…
Cannes sans Wes Anderson ne serait pas vraiment Cannes. Depuis que l’on couvre le Festival de Cannes, on a toujours eu rendez-vous avec le réalisateur américain. Ce matin, on a donc rendez-vous. Des retrouvailles qu’on attend plus autant qu’avant tant le dernier film en date, The French Dispatch, nous avait laissé complètement de marbre. Asteroid City signe-t-il le retour de Wes Anderson parmi les grands ? Pas tout à fait, mais on n’est pas loin ! Comme à son habitude, le cinéaste le plus arty de sa génération, propose une histoire originale et pleine de poésie. Bienvenue à Asteroid City…