Une fois n’est pas coutume, j’ai envie de partager un billet d’humeur avec vous ! Et il concerne un sujet bien particulier: la chirurgie esthétique. Serais-je capable de passer à l’acte, comment faut-il voir cette chirurgie ? Est-ce vraiment si superficiel ? Bref, parlons-en !

Des Complexes ?

Selon moi, parler de chirurgie esthétique, c’est forcément parler de complexes. Eh oui, si l’on a envie de se faire faire ou refaire quelque chose sur notre corps, c’est qu’il ne nous plait pas. Après tout, si l’on se sent si mal avec ce nez un peu tordu ou bien que l’on a trop pleuré à cause des remarques sur notre poitrine par exemple, pourquoi ne pas “simplement” se débarrasser de ce qui nous cause du tort ?

C’était comme ça que je réfléchissais en étant plus jeune en tout cas. J’avoue avoir trouvé que telle ou telle actrice avait quand même un nez parfait. Je commençais même à imaginer les opérations, de la même façon que toutes les filles ont déjà demandé “la coupe de Jennifer Aniston dans Friends” même si ça ne leur allait pas… je voyais ça comme un catalogue où l’on pouvait choisir ce qu’on voulait quand on le voulait. Après tout, une ou deux tailles de soutien-gorge en plus ça ne m’aurait pas dérangé. Puis en grandissant, j’ai appris à gérer les différents complexes que je pouvais avoir, me disant que ces fameux complexes étaient causés par le regard d’autres personnes en réalité. Ce n’est pas moi qui ai dit “mon nez est trop/pas assez comme ça” en me réveillant un matin. C’est parce que la société, les images de beauté qu’on nous renvoie ou les remarques qui m’ont été faites ont entraîné cette “prise de conscience” que j’avais peut-être un nez (remplacez “nez” par tout ce que vous voulez) “différent”.

Je m’étais déjà fait le même genre de réflexion à propos du “besoin” qu’on ressent parfois de se maquiller (le billet est toujours dispo ici). Et puis en réalité, je me suis souvenue d’une chose : ne jamais suivre la tendance de la société, pour une simple raison : elle change trop souvent ! A l’époque de Marilyn Monroe, on aimait les grosses poitrines pointues, puis il y a quelques années, c’est le côté androgyne et donc mini poitrine qui a pris le dessus, ensuite ce fut le retour des formes, etc, etc. Bref, je me suis dit que j’avais bien fait de ne pas me laisser diriger par les diktats et les standards de beauté imposés.

Mais ça, c’est uniquement pour la partie que je considère comme “superficielle” dans la chirurgie esthétique. Tout le problème réside d’ailleurs pour moi dans le mot “esthétique”. J’ai l’impression que ça ne sert que la beauté extérieure. En réalité, ce serait être bien trop réducteur. Car ne l’oublions pas, la chirurgie esthétique est aussi de la chirurgie réparatrice. Et ça, c’est plutôt cool de se dire qu’aujourd’hui, on peut vraiment compter sur les avancées et l’accessibilité à la chirurgie pour réparer de gros problèmes. Ou même des petits, plus ou moins handicapants…

Pour la peau

Pour ça, je m’en suis rendu compte dans ma famille. Si je m’estime très chanceuse, une partie de ma famille a souffert d’un problème assez courant : l’acné. Mais pas un ou deux boutons…non, plutôt beaucoup, beaucoup… Sur le visage, dans le cou, le dos, etc. Au-delà de l’esthétisme, ils ont surtout souffert de la peau qui leur fait mal, de démangeaisons et d’autres problèmes liés aux traitements puissants qu’ils ont tenté (parfois allant jusqu’à la brûlure). Pire, une fois que les boutons ont enfin cessé de venir, ce sont les cicatrices profondes dans la peau qui restent… C’est à ce moment que ma cousine m’a parlé de chirurgie réparatrice. Et tout d’un coup ça n’avait plus l’air si superficiel. Les technologies sont hyper poussées (elle m’a montré ce traitement de plasma riche en plaquettes qu’elle hésitait à faire, pas très invasif et sans effets secondaires surtout) et sont vraiment pensées pour soulager le patient.

Bon dans ce cas là par exemple, on peut aussi s’en servir pour le rajeunissement de la peau, ce qui est un peu plus superficiel… Mais quoi qu’il en soit, j’ai réalisé il y a quelques années que je ne rejetais plus en masse la chirurgie esthétique, mais que j’apprenais simplement à faire la part des choses: non je ne ferai pas d’opération esthétique pour le plaisir ou pour la mode. Et je ne comprends toujours pas les abus de stars à ce sujet. Mais la chirurgie esthétique a, mine de rien, changé notre quotidien et a aidé de nombreuses personnes, physiquement et moralement. Peut-on alors vraiment critiquer tout ça ? En conclusion, je dirais pour faire écho à mon titre d’article que pour la chirurgie c’est comme pour tout le reste, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise idée tant que l’on assume ce que l’on souhaite et que l’on se sent bien après.

Pour ma part, je n’ai toujours pas osé me faire enlever les dents de sagesse !

Alors je sais que pour moi, l’anesthésie et le bistouri, ce n’est pas pour demain !

Author

Blogueuse spécialisée dans les écrans. Partage son temps entre les bouquins, les jeux vidéo, les séries TV, le cinéma et les podcasts.

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