La série Buffy fête ses 17 ans

Paye ton coup de vieux ! La série qu’on a (presque) tous connue lors de la trilogie du Samedi atteint presque son âge de maturité. Eh oui, ça fait maintenant 17 ans que Buffy contre les vampires a été diffusé pour la première fois. Ça veut dire qu’on a tous bien grandi et que Buffy, si elle existait vraiment, approcherait de la quarantaine (oui c’est cruel je sais ).

Non, Buffy n’est pas une série pour adolescents. C’est bien plus que ça : cette série retranscrit à merveille le changement vers l’âge adulte, les sacrifices et les souffrances que ça engendre. Le sang, l’amour, les hormones, les parents puis le travail, les amis : tout y est. Je vais même aller plus loin : Buffy a changé ma vie. Un peu too much ? Je ne vais même pas à chercher à vous prouver par A + B que c’est la série la plus révolutionnaire et féministe qu’il y a ait eu depuis des dizaines d’années. Car Whedon l’a conçue comme une oeuvre destinée à transformer moralement un public large comme il aime si bien le faire.

À travers l’héroïne, toute jeune femme ordinaire devient une tueuse capable de se battre comme personne (comme l’illustre parfaitement le tout dernier épisode). Une toute nouvelle vision de la femme indépendante s’est alors dessinée, avec  des hommes relégués au second plan dans le rôle d’amant ou l’ami plutôt ordinaire (l’excellent Xander).
Tous les personnages sont étudiés pour toucher le public, même le plus agaçant est finalement utile à l’intrigue (big up à Dawn). Durant les 7 saisons de la série, ceux-ci évoluent de manières très différente, mais toujours cohérente (la palme à Willow). Même les méchants ne le sont pas vraiment, (mention spéciale à Faith)

Comme nous Buffy a eu des bons et des mauvais moments : elle s’est pris des cuites :

Elle a aussi eu des chagrins d’amour

Beaucoup de chagrins d’amour en fin de compte

Bref…