Ratchet and Clank: Rift Apart est disponible depuis le 11 juin 2021 sur PS5 et j’ai profité des premiers jours pour me plonger dans l’aventure. En 4 soirées j’ai terminé le jeu et voici mon avis après avoir obtenu le trophée Platine.
Nouvel opus pour le duo … on voit double !
Ratchet et Clank sont les deux héros de la licence d’Insomniac Games. Je les ai connus à l’époque de la sortie du premier opus sur Playstation 2, puis avec la sortie de Ratchet and Clank: Nexus sur PS3 que j’avais mis de côté à l’époque sans jamais le terminer totalement avec la sortie de la PS4.
Pour la première fois Ratchet, le lombax, va rencontrer une femelle nommée Rivet. Une autre lombax ! Dès les premiers trailers c’est le coup de coeur pour ce nouveau personnage. Pendant toute cette nouvelle aventure on va alterner entre les deux personnages, chacun aura sa quête et poursuivra sa route dans l’espoir peut être de se croiser.
Ratchet and Clank : Rift Apart se déroule après le dernier jeu, pas forcément besoin de l’avoir fait pour comprendre la trame. Une grande scène d’introduction servant de tutoriel va réintroduire des éléments d’histoire pour situer les personnages. Nous sommes à Megapolis, Ratchet et Clank sont les invités d’honneur d’un festival rapidement perturbé par Nefarious qui dérobe le Dimensionateur.
Avec cette arme en main, le méchant savant va ouvrir les failles dimensionnelles. Dans l’opération Ratchet et Clank sont séparés, chacun trouvera un nouvel allié avec qui faire équipe pour partir à l’aventure et essayer de réparer cette folie dimensionnelle.
Durée, gameplay
J’ai mis environ 14h pour terminer totalement le jeu (obtention du trophée Platine), mes sessions étaient prenantes, c’était compliqué de lâcher la manette. L’histoire seule est un peu plus courte si vous souhaitez faire une ligne droite, mais vous passeriez à côté de nombreux plaisirs au-delà de la collectionnite.
Le jeu est solo, vous jouez avec Ratchet, Rivet, mais aussi Clank et un autre personnage robotique nommé “Glitch”. Pour le duo Ratchet/Rivet on est sur un jeu de plateforme classique en 3D. J’ai joué avec le niveau de difficulté “Jeune recrue”, pas très punitif et qui me permet d’avancer dans l’histoire sans être confrontée réellement à des monstres plus forts que moi. Le jeu a 5 niveaux de difficulté, si vous aimez relever des défis avant tout c’est possible de vous compliquer la tâche.
C’est aussi un jeu de tir à la 3ème personne, vous avez un magasin d’armes assez bien fourni et la possibilité de les améliorer tout au long de votre partie pour augmenter les dégâts ou encore la portée. Vous affrontez des petits ennemis, des moyens et surtout des boss. Une arène avec des combats est aussi disponible à un moment du jeu et vous permet de tester toutes les armes.
Pour Clank et Glitch, vous avez accès à un autre type de jeu, un peu plus puzzle game avec une mécanique spécifique à découvrir pour débloquer des passages. Ça permet de faire un peu de variation dans le jeu, accessoire, mais sympathique.
Rendu visuel et PS5
La claque visuelle est assez immédiate, les animations et les cinématiques sont sublimes. On dirait vraiment la production d’un film d’animation, les détails sont vraiment beaux.
En jeu, c’est pareil, on a des scènes avec beaucoup de profondeur, de luminosité, et c’est fluide. Les failles, les reflets, l’environnement, tout est maitrisé.
Le jeu est disponible sur PS5, au-delà de la qualité assez indéniable des graphismes, Ratchet and Clank: Rift Apart utilise aussi les fonctionnalités de la DualSense.
La manette de la PS5 va vibrer pour indiquer que le personnage tape au clavier (petit détail qui a son charme en jeu). Elle va aussi vous permettre d’avoir plusieurs niveaux de pression sur les gâchettes, pour changer le type de tir par exemple.
Notre avis sur Ratchet and Clank: Rift Apart
J’ai pris un plaisir immense à jouer au jeu, si je ne m’étais pas freinée j’aurais passé une bonne nuit blanche dessus pour l’avancer. C’était vraiment une belle aventure, bien écrite avec une variété de gameplay et d’univers qui font qu’on ne se lasse pas.
Par contre, rapidement dans le jeu, je me suis rendue compte que j’accrochais beaucoup plus au personnage de Rivet, plus combattante, rebelle et courageuse. C’est un personnage très intéressant et qui vole la vedette à Ratchet sans aucun problème.
J’ai avancé dans l’histoire sans trop m’attarder sur les trophées et la complétion des éléments. Une fois arrivée au “point de non-retour”, quand le jeu te dit “Attention là, c’est la fin”, j’ai commencé à nettoyer les différents mondes à la recherche des collectibles. J’ai d’ailleurs terminé avec un guide, car un type d’objet n’est pas répertorié sur la carte !
Je vous incite d’ailleurs à collecter tous les robots et les boulons dorés pour avoir plus de contenu bonus tant sur l’histoire que sur des mods de jeu. Les boulons, en l’occurrence, vont vous permettre de modifier le jeu, changer des couleurs, des musiques, ajouter des éléments visuels… que du cosmétique, mais qui peut faire du bien en jeu (vous avez dit munitions illimitées ? Pratique pour les trophées) !
Le seul point négatif, à mon avis, se trouve dans la gestion de la carte. En effet, si on a épinglé un endroit où on souhaite aller et qu’entre-temps on “meurt” alors on perd l’épingle posée. De même impossible d’épingler un lieu qui n’a pas un point d’intérêt, un peu dommage, mais en rien bloquant. Ça reste un détail.
Résumé : j’ai trouvé le jeu très maniable, d’une bonne longueur et avec une aventure dont on ne se lasse pas. Mention spéciale pour Rivet qui vole la vedette et aux graphismes sublimes.
Le jeu est disponible à 69,99€ à la FNAC.
