Tout le monde en parle alors, on s’est dit qu’il fallait qu’on suive le monument. Enfin non, c’est plus compliqué que ça. Orelsan et nous, c’est une histoire très récente. Complètement indifférents à son premier album, on ne comprenait pas l’engouement autour du rappeur français. On a laissé la hype s’essouffler et puis on a découvert doucement le monde du Caennais. Casseurs Flowters, Comment c’est loin, Bloqués… tous ces projets qui nous ont donné une autre image du rappeur.

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Et puis un jour d’octobre, tout le monde parle de la sortie de son nouvel album. Un peu curieux, un peu par défaut, on a lancé La fête est finie sur Spotify. Depuis, il tourne en boucle. Pourquoi ?

Il y a quelque chose d’absolument magique avec cet album. Une capacité à vous coller à la peau dès la première écoute. Un peu à l’image de Basique où le flow et les phrases prononcées rentrent en mémoire comme si on apprenait une table de multiplication. Simple. Le reste de l’album fonctionne de la même manière : un rythme entêtant et des phrases chocs à tout-va. Basique.

 

Si Orelsan est si efficace, c’est qu’il touche avec beaucoup de justesse l’ensemble des problématiques du passage à l’âge adulte dans un monde complètement déconnant. À écouter Tout va bien, on se croirait presque chez Stromae tant il y a de la poésie.

Défaite de famille, est le genre de discours qu’on adorerait faire à nos proches dans une réunion dominicale. Enfin, La Lumière est une déclaration d’amour bien dans son époque, le genre de déclaration qu’on n’imaginait pas de la part d’Orelsan. Bref, chaque morceau est un tableau. Un instant de vie. Un album photos qui nous dressent à la fois le portrait d’une France actuelle et celle d’un type de 30 ans qui s’assoit toujours à la table des enfants … Universel et personnel.

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