juliette

 

Quand on découvre Juliette Armanet en première partie de Paradis on se dit qu’on a sous les yeux, une grande artiste. On boit ses paroles, on s’accroche à chaque note et le charme opère immédiatement. Quelques jours plus tard, on l’entend un peu partout. Une chance pour nous puisque son album Petite Amie arrive le 07 avril.

 

A la première écoute on est d’abord surpris par la richesse de cet album. Aucun morceau ne se ressemble. On passe de la pop à la chanson française, de l’humour à la nostalgie avec comme fil conducteur un piano et l’amour. Si au premier abord la comparaison avec Véronique Sanson est évidente (voix suave / piano / textes puissants) on y trouve plus loin autant du Berger / Gall à l’ère Disco que du William Sheller pour la nostalgie contemporaine. Et après avoir cherché des ressemblances, on se dit finalement que cette Juliette Armanet est à part. Avec Petite Amie elle crée un univers, son univers. Ses textes puissants et pudiques qui ne manquent pourquoi pas de malice s’inscrivent parfaitement dans une variété moderne et chic. Difficile de résister à cet ouragan qui ne fait rien à moitié.

 

 

Petite Amie est alors si puissant que tous les morceaux ressemblent à des tubes. Un Samedi Soir dans l’Histoire, L’Indien, L’Amour en Solitaire, Cavalier Seule, La Carte Postale (pour ne citer qu’eux) collent très vite à la peau et on les chantonne comme si on les connaissait depuis toujours.

 

Avec ce premier album, Juliette Armanet se présente comme la nouvelle petite-amie de la chanson française. Une artiste à part qui vient créer ce pont entre nostalgie et modernité dans un album riche qui oscille en permanence entre mélancolie et pop disco. Personnellement on adore à la folie.

 

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