The Mask est le film de mon enfance! Sorti en 1994, je me souviens avoir usé la cassette! Sorti pour la première fois en DVD chez Metropolitan, le 1er Mars, le charme agit-il toujours autant ?
Réalisé par Chuck Russell, The Mask, à sa sortie en 1994, révolutionne en un sens le cinéma par la maitrise et l’utilisation d’effets spéciaux extraordinaires pour l’époque. Le film a aussi le mérite de propulser Jim Carrey au rang de star international et de lancer la carrière de Cameron Diaz, oui rien que ça !
The Mask est l’histoire se Stanley Ipkiss, un modeste employé de banque. Alors qu’il enchaîne les galères, il tombe par hasard sur un masque ancien. Très vite, il va s’apercevoir que ce masque n’est pas un masque classique, et qu’il est doté de pouvoir. En effet, dès que Stanley le pose sur son visage, il devient un individu vert sans foi ni loi. Ne pouvant maitriser cet énergumène, il va très vite se demander s’il doit garder le masque, ou redevenir le timide et sans saveur employé de banque….
Une chose est sûre quand on découvre ce film en 2011, c’est qu’il a très bien vieilli ! La petite appréhension de revoir un film de 15 ans d’âge s’évapore dès les premières minutes. On prend autant de plaisir qu’en 1994 et même un peu plus. Le film est beaucoup plus subtile que je ne le croyais. The Mask n’est pas seulement une comédie boostée à la sauce Tex Avery, c’est aussi une jolie réflexion sur la place que nous avons dans la société, la recherche de son soi idéal, et surtout une belle illustration des carcans imposés par la société. Stanley Ipkiss, c’est un peu monsieur tout le monde, n’osant jamais être vraiment lui-même, de peur d’être rejeté par la société, d’être mal vu par les gens qui l’entourent. The Mask c’est aussi nous, sous la forme d’une vulgarisation de nos bonnes manières. The Mask n’en a aucune. Il fait tout comme bon lui semble, suivant son instinct et son cœur, sans jamais réfléchir aux conséquences! Le rêve!
Le film met en lumière des questions plus profondes. Quelle est la part animal qui sommeille en chacun de nous? Quelle part d’ombre ou de folie y a t il au fond de nous? Pour beucoups de gens, leur personnalité publique est très différente de ce qu’ils sont en réalité. Et tout ce qu’on est au fond de soi s’exprime grâce au masque, vous devenez en fait , grâce au masque, la partie refoulée de votre inconscient!
Le véritable point fort du film est son ton. C’est une comédie, mais pour une fois, le héros n’est pas forcement un homme bien. Il est vulgaire et égoïste, et ne fais pas toujours dans la poésie “Et j’vous f’rais voir ma grosse gondole ! Et ma belle tour de Pise ! Et puis je planterai ma grosse fourchette dans vos ravioliiis !! ” Classe ! L’humour et la dérision sont les piliers du film.
Autre pilier du film: Jim Carrey, qui livre dans The Mask une de ses meilleures prestation. Peut être parce que Stanley Ipkins c’est un peu lui: touchant et sincère par moment, et complètement survolté dans d’autres. Dans les bonus on apprendra que Chuck Russell a laissé à Jim Carrey le soin d’improviser certaines scènes. Splendideeeeeeeeeeeee
Du côté des bonus, Metropolitan soigne cette édition. On retiendra surtout la présence de 2 scènes coupées, et surtout de petits Making Off très intéressants qui renseignent un peu plus sur la genèse du film et le choix des acteurs (même le choix du chien). Des bonus qui apportent une belle valeur ajoutée à ce film !
16 ans après The Mask est toujours aussi plaisant, et s’apprécie d’autant plus grâce à l’édition DVD éditée par Metropolitan (bonus, son et images au top ). Un film à re-voir donc, surtout si comme moi, vous ne l’aviez pas vu depuis vos 10 ans!
M.