Sans trop savoir pourquoi, je me sens obligée de vous parler de mon amour pour FIFA 2018. Même si je n’aime pas particulièrement le football ni les jeux vidéo de sport, FIFA a toujours fait figure d’exception. Tout a commencé avec FIFA 99 où après l’euphorie de 98, j’adorerais revivre les matchs et m’amusais à noter le nombre de buts de mes joueurs pour constituer la meilleure des équipes (oui, quand j’ai une passion je suis un peu excessive…). Bref, à l’aube de la Coupe du Monde de football 2018, la flamme s’est ravivée. Je vous explique aujourd’hui pourquoi j’ai une telle fascination pour ce jeu.

Mon passé de joueuse

Avant toute chose faisons les présentations. Je suis Marine, j’ai 30 ans et en matière de jeux vidéo je suis assez novice. Bien sûr j’ai grandi avec la Nintendo, demandé la Super Nintendo au Père Noël en 1995 et revendue quelques années plus tard pour m’offrir la PS1 (pire erreur de ma vie soit dit en passant). Je suis de celles qui ont passé des heures sur Mario, Paperboy ou encore La Famille Adams. Puis qui lançait des carapaces rouges sur sa soeur toujours première tout en la persuadant que Street Fighter était un jeu très intéressant.

Je suis aussi de celles qui n’ont jamais fini Tintin au Tibet (sérieusement ce jeu m’a rendue dingue !). Je fais partie de ceux nombreux, qui ont acheté la Playstation pour jouer à Tomb Rider et Crash Bandycoot et qui n’a jamais fini Final Fantasy VII. Mais sur PS1, mon pêcher mignon s’appelait Cool Booooarders, un jeu de snowboard de qualité certes moyenne mais qui remplissait bien sa mission ! C’est sans doute là que ma passion pour les jeux multi-joueurs de sport a commencé. À l’époque où ma soeur m’évitait comme la peste (bonjour adolescence !), nous ne retrouvions quand même à dévaler les pistes et à faire des Tricks tous plus fous les uns que les autres. Vint la découverte de FIFA. Nous y voilà enfin.

Ma découverte de FIFA

J’ai découvert FIFA en 2D avec la possibilité de tacler le gardien. Un Gameplay pas fou mais je bénis cette période où j’ai appris qu’une passe se faisait avec X, un tir avec rond et un tacle avec carré. Cela m’aura permis des années plus tard de ne pas être ridicule face à mes copains garçons qui voulaient toujours jouer à FIFA ! S’ensuit donc une longue période sans jeux vidéo et un retour il y a quelques années à cette passion quand mes copains sur PS4 possédaient FIFA 15 ! A chaque apéro, on terminait par un FIFA. Mes copains étaient alors toujours surpris de voir que “pour une fille” je me débrouillais pas mal à ce jeu. Aucun complexe et plaisir certain lorsque je battais certains garçons à ce jeu.

En 2017, j’ai fait l’acquisition d’une Nintendo Switch. Si je l’ai d’abord achetée pour la présence de Mario et Mario Kart, j’avais dans un coin de ma tête la certitude que FIFA arriverait bientôt. Et c’est ce qui s’est passé ! Le jour même de sa sortie, j’avais le jeu en main. Le soir, je choisissais un championnat et commençait à jouer. Gros choc visuel vous pensez bien et une dépendance qui s’est installée très vite.

Je dois vous faire une confidence : j’étais plus nulle que dans mes souvenirs. En un contre un contre l’ordinateur, difficile d’enchaîner deux victoires en mode pro. J’étais un peu nulle mais je n’arrivais pas à me résoudre à poser le jeu. Mon mode de jeu préféré : la compétition mais difficile de remporter la Ligue 1 ou la Première Ligue. Le mode carrière me plait moins (le fait de ne  jouer qu’un seul joueur à une place précise…). Après avoir enchaîné quelques fourmis dans les mains, je me surprends à délaisser (déjà) le jeu.

C’est à peu près à cette période qu’au travail on instaure FIFA à la pause déjeuner. Parce que je suis titulaire de manettes, je suis conviée aux premières parties. Nous jouons à 4. Mes collègues ne jouent pas forcément beaucoup mieux que moi, ils sont au départ surpris de me voir là puis s’habitue à ma présence. Les pauses déjeuner FIFA deviennent quotidiennes, sont complétées parfois par des apéros FIFA et à chaque fois la magie opère. De la sélection des équipes (aléatoire évidemment pour faire monter l’adrénaline) au But en Or, on est tous à fond. S’extasiant pour une belle passe, sautant de joie pour un but casquette ou dégoutté par la chance de l’équipe adverse. Bref on vit ça à fond ! Normal c’est FIFA !

Pour progresser et toujours impressionner mes homologues masculins, j’ai même poussé un peu plus loin : depuis 1 mois je joue à la version Online de FIFA pour me mesurer à d’autres joueurs. Et si je suis aujourd’hui en division 7, j’entends bien progresser encore et encore pour un jour peut-être, être la meilleure de l’agence !

Author

Cinéphile aux lacunes exemplaires, mon coeur bat aussi pour la musique, les chaussures léopard et les romans de Bret Easton Ellis. Maman de 2muchponey.com, niçoise d'origine, parisienne de coeur, je nage en eaux troubles avec la rage de l’ère moderne et la poésie fragile d'un autre temps. Si tu me parles de Jacques Demy je pourrais bien t'épouser.

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