Deux ans après le retentissant “See Mystery Lights”, le duo Américain revient avec la ferme intention de faire bouger vos orteilles !

Février 2011, nous étions en deuil suite à l’annonce par James Murphy de la fin de LCD Soundsystem. Une page qui se tournait alors pour la musique. Avec YACHT, vous pouvez d’ores et déjà sécher vos larmes, ou du moins en partie… Signé sur le label DFA co-fonfé par le génie James Murphy, “Shangri-La” assurera la relève ! Une musique teintée d’un éléctro subtile et d’une pop ravageuse.

C’est un véritable univers que se sont forgés Jona Bechtolt et Claire L. Evans, couple à la scène comme à la ville. Un monde imaginaire et hallucinant, fait de rêves futuristes et de songes totalement fous et décalés. Avec ce nouvel opus, le duo nous propose comme à son habitude une musique novatrice et originale dans le paysage de la musique actuelle. Les bases de leur musique sont posées dès l’ouverture de l’album, avec “Utopia” au rythme assourdissant et l’entêtant “Dystopia” au synthé délicieusement rétro.

Quand on écoute du YACHT, on sait que c’est du YACHT. Les deux trublions proposent quelque chose de vraiment spécial dans leur musique, avec ce petit grain de naïveté réjouissante. Le fabuleux “I Walked Alone” morceau référence de l’album, marque certainement l’évolution du groupe vers des sons un peu plus pop et accessibles. Le chorale “Love in the Dark” reste dans cette même veine et “One Step” tout simplement jouissif agitera les dancefloor.

L’euphorie continue sur “Holly Roller”, morceau un peu fourre tout mais sonnant comme un beau bordel organisé. S’en suivra “Tripped an fell in Love” une longue ballade sous acide, puis un étonnant mais néanmoins assez futile “Bean me Up”. Sur “Paradise Engineering” on retrouve tout l’influence du maître James Murphy, peut être la classe en moins. Quand à “Shangri-La” qui clôture l’album du même nom, le duo s’essaie à une pop pure et désuète, mais ce n’est certainement pas dans ce registre que YACHT imposera son talent.

Un nouvel album qui place YACHT comme la nouvelle machine à danser du moment. “Shangri-La” apparaît comme un album plus profond que leurs précédents essais, avec des sonorités plus pop et des rythmes tapageurs. C’est peut être là la petite faiblesse de cet opus, le duo s’écartant un peu trop de ce qui fait leur force et leur sens même : un électro racé et décomplexé.

A.

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