Day 3: Fool’s Gold, Moby, Cocoon, Yodelice, IAM, et Puggy
C’est déjà le dernier jour du festival mais de grands moments sont encore à vivre. Il fait chaud, très chaud sur l’hippodrome Longchamp! On croit bien faire en se réfugiant sous le chapiteau du Domino pour voir les inclassables Fool’s Gold, grosse erreur! Déjà parce qu’il y fait encore plus chaud mais surtout parce qu’il faut attendre la dernière chanson, Surprise Hotel, pour se réveiller un peu.
A quelque mètres ce sont les belges de Puggy qui commencent à jouer. Un public très jeune et plutôt féminin pour un groupe qui fait l’humanité dans la presse. Les petits frères annoncés d’Arcade Fire tiennent la route et proposeront un set intéressant mais pas inoubliable. On retiendra une reprise étonnante de System Of a Down (oui oui), de véritables qualités musicales et une présence scénique assez surprenante! On enchaine dans le même genre avec Yodelice sous un soleil de plomb qui refuse de se cacher. Une belle prestation finalement assez sombre, envoutante qui s’achève par “Talk To Me” la sublime chanson de Maxime Nucci composée pour la BO des Petits Mouchoirs. Une belle surprise.
Finie la folk, place au rap! Les mythiques marseillais de IAM sont attendus de pieds fermes! Un set monstrueux (l’empire du côté obscur, Petit frère, Je danse le Mia, Sous la même étoile…) qui ravira les fans comme les moins fans! De quoi nous réconcilier avec le rap…
Gros pont musical puisque c’est maintenant Cocoon qui nous attend. Un joli moment de poésie et de fraicheur pour le duo clermontois bourré de talent!
Pas le temps de respirer qu’il faut courir pour ne pas manquer la clôture du festival assurée cette année par Moby. L’artiste polyvalent qu’on croyait enterré dans les années 2000 nous prouve qu’il a plus d’une corde à son arc et est encore capable de faire bouger plus de 40 000 personnes! Une incroyable cohésion s’installe entre l’artiste et les festivaliers. Une pure fête voit alors le jour sur la grande scène. 1 heure de concert et autant de tubes qui auront marqués notre adolescence (Porcelain, Natural Blues, Lift Me Up, In this world…)
Un grand moment sublimé par une ambiance incroyable mais déjà nostalgique. Oui car une fois les bénévoles sur scène, le festival se termine. Doucement, les festivals ramassent leurs affaires et se dirigent dans le calme vers la sortie. Un parfum amère se fait sentir, comme si tous nous rêvions d’y rester encore un peu plus, pour un dernier concert, une dernière danse… Pourtant les bus nous attendent comme pour nous ramener du pays imaginaire où nous avons passé des moments incroyables à mille lieus de la civilisation! Le bus s’éloingne, les lumières sont loin et déjà nous rêvons à d’autres festivals. En tout cas une chose est sûre le rendez-vous pour la prochaine édition est pris et devinez quoi? Vous êtes fatigués! On est pas fatigués!!!
M. & A.
