Only-Real-Jerk-At-The-End-Of-The-Line

C’est notre vrai coup de coeur du moment. Pourtant, au départ l’univers du jeune rouquin Niall Galvin et tout ce qui se disait autour ne nous attirait pas plus que ça ; lui que l’on arrête pas de comparer à un Marc DeMarco tout droit venu d’Angleterre. Comme quoi, bien nous en a pris d’écouter attentivement cet album, car c’est une vraie pépite brute.

 

Only Real donc, nom du projet de ce jeune londonien un peu fou fou, à l’univers débordant de trouvailles. Une sorte de bad boy qui joue avec habileté avec sa nonchalance assumée et cultive cette image de petit con, jusqu’à en intituler son premier album avec pas mal d’humour et beaucoup d’honnêteté “Jerk At The End Of The Line”. Niall s’est fait remarqué il y a maintenant 3 ans avec un premier single Cadillac Girl, au refrain irrésistible qui en avait déjà scotché plus d’un. Car là où la musique d’Only Real se démarque et fini par vous coller à la peau, c’est qu’il mêle avec un certain génie les influences, du côté de la pure pop british voir garage, mais aussi et surtout du hip-hop. C’est d’ailleurs sur ce dernier point qu’il faudrait plutôt rapprocher le garçon d’un autre talent brut comme King Krule (Zoo Kid maintenant).

Et force est de constater que ce premier single était loin d’être un heureux hasard, car cet album concentre douze titres de haute volée. A commencer par son nouveau morceau phare Can’t Get Happy (prends ça Pharell), tout simplement génial, au refrain déjà taillé pour les stades. La suite de l’album impressionne, que ce soit sur le travail des lyrics, de la composition et des arrangements. C’est assez bluffant de voir autant de maîtrise pour un premier album ; d’autant que cette maîtrise est au service de morceaux assez barrés, où il n’hésite pas à mélanger couplets rappés et refrains aériens à la mélodie implacable (Break it Off, Petals).

 

En piochant dans la pure tradition du rock anglais, avec ces riffs et ces rythmes accrocheurs, ainsi que dans l’influence hip-hop, Only Real arrive à donner une véritable identité à sa musique. Ce “Jerk At The End Of The Line” est aussi original qu’excitant, et promet à son auteur un avenir que l’on imagine déjà radieux.

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