A la vue du clip accompagnant la sortie du dernier album du groupe canadien, j’ai plutôt été très sceptique.

Mais ce clip a de quoi réveiller la curiosité, car s’il peut paraître très désuet voir carrément ridicule, les sons et l’atmosphère qui s’en dégage semblent vraiment propre à ce groupe mené par Daniel Bejar, entre autre collaborateur des New Pornographers ou excellents Wolf Parade.
Et l’écoute à plusieurs reprises de l’album confirme ceci. Cela ne va pas plaire à tout le monde c’est certain, mais chaque chanson est fascinante et vous entraîne dans un univers hors du temps, où tout semble comme figé. Ajoutez à cela une teinte old school que l’on avait rarement vu aussi bien exploitée : le son d’une époque.


On est clairement dans les années 80, avec tous ces sons sonnant très kitch, ces claviers à n’en plus finir, et ces saxos omniprésents. Le tout est très bien construit, et la voix du canadien posée sur l’ensemble est tout simplement incroyable.
“Poor in Love”, “Savage Night at the Opera” et “Downtown” sont pour moi les petites perles de l’album. Sans oublier “Bay of Bigs”, l’incroyable dernière chanson de l’album, qui vous transportera dans un autre monde durant 11 bonnes minutes.
Dernière chanson, qui est l’aboutissement de cet album qui me paraît déjà être parti pour figurer comme un incontournable de cette année 2011.

A.

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