Depuis la sortie de l’excellent “Subiza”, impossible d’oublier les Delorean et leur dream-pop colorée. Auteurs de l’un des meilleurs albums de cette année 2010, les espagnoles sont pourtant passés assez inaperçus en France avec un succès bien loin d’être à la hauteur de leur talent. Une formation qui avait pourtant tout pour devenir l’un des groupes étendards de la nouvelle scène indé.

Avec “Apar”, c’est aujourd’hui le quatrième album des basques qui voit le jour. Un disque que l’on attendait forcément avec impatience et qui vient confirmer l’immense bien que l’on pensait des Delorean. “Apar” se dégage de son prédécesseur par une orientation un peu plus pop, tout en gardant intact l’ADN qui fait la marque du groupe.

Chaque morceau mêle à merveille sons planants, rythmes changeants et entêtants, chœurs féminins apaisants et refrains accrocheurs. Le tout posé sur une base de synthés omniprésente et accompagné de la voix remarquable de Ekhi Lopetegi, qui mis à part le fait d’avoir un nom à coucher dehors possède une vraie puissance vocale, aussi intrigante que bourrée d’émotions.

“Apar” regorge de vrais tubes, à en faire passer notre automne maussade pour un été sans fin. Spirit, Walk High, Destitute Time… autant de morceaux irrésistibles, tout comme Unhold où l’on retrouve avec joie la voix de la douce Caroline Polachek (Chairlift) légèrement auto-tunée. Excellent album, ensoleillé et planant, ce recueil pop est d’une fraîcheur insoupçonnée. Un peu en deçà du niveau de “Subiza”, ce disque est néanmoins une vraie réussite qui ravira vos petites oreilles, mais qui là encore ne promet peut être pas le succès espéré auprès d’un public plus large.

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