Deux ans après “Teen Dream”, Beach House est de retour sur le devant de la scène. “Teen Dream” justement, album obsédant et inoubliable, tellement le duo américain avait enchanté le monde avec sa pop mélancolique. Des morceaux comme “Norway”, “Used to Be” ou encore “Better Times” n’ont jamais vraiment quitté notre esprit. On comprends alors l’attente générée par “Bloom”, leur troisième album… encore un bijoux ?
Une chose est sûr à l’entame de cet opus, avec “Myth”, la pate Beach House est toujours présente ; avec une formule identique que l’on pourrait reconnaître entre milles : riffs simples et aériens, synthé discret, accompagnent la voix au timbre si caractéristique de Victoria Legrand. L’atmosphère rêveuse et langoureuse qui se dégage est toujours aussi puissante.
Profondément mélancolique comme toujours, Beach House ne surprendra pas avec “Bloom”. Pas de rupture dans leur style, mais après tout c’est très bien comme ça. Les fans de la première heure y trouveront leur compte ; les autres apprendrons à découvrir un peu plus ce duo fascinant. Avec de vrais grands moments, comme sur ces titres qui nous hantent déjà : “Wild”, “Other People”, “The Hours”, “Irene”.
Il faut voir “Bloom” comme le prolongement de “Teen Dream” ; la recette (magique) y est réalisée à l’identique, et c’est peut être ça qui fera la petite déception de cet album. On aurait pu en attendre un peu plus… Mais à l’approche d’un été qui semble prendre son temps pour pointer le bout de son nez, on écoutera alors en boucle ce nouveau Beach House, avec quelques regrets mais avec un grand bonheur.
A.
