Nous voici déjà en milieu de semaine à Deauville. J’enchaîne les films, notamment ceux de la compétition. Le coup de cœur n’est toujours pas là mais je ne désespère pas.

DES FILMS

16. The Peanut Butter Falcon – COMPÉTITION – 11/09

Enfin un film de la compet’ accessible voir grand public. L’histoire de ce jeune homme trisomique qui rêve de devenir catcheur a ému et fait rire la salle du CID. Le duo formé par Shia LaBeouf et Zachary Gottsagen est épatant. Malgré des facilités scénaristiques (un personnage féminin qui manque d’épaisseur et des bad guys franchement pas utiles à l’intrigue), j’ai passé un excellent moment. Ça sent bon le prix du public, et ça ne serait pas démérité. Date de sortie inconnue.

17. Watch List – COMPÉTITION – 11/09

Nouveau film distribué par The Jokers (mais sans date de sortie pour l’instant), Watch List offre un drame très noir au style documentaire qui glace le sang. Son style très documentaire et son personnage principal a limité mon adhésion mais voici un candidat sérieux au palmarès.

18. Charlie Says – PREMIÈRE – 11/09

Plutôt singulier de découvrir ce film si peu de temps après Once upon a time in Hollywood. Si le style, la qualité et l’angle sont très différents, on se retrouve confrontés aux mêmes personnages. J’ai été séduite par ce fameux angle choisi ici par Mary Harron, celui des femmes tombées sous l’influence de Charles Manson. Malheureusement, le long métrage ne tient pas sa promesse de départ et s’égare vite, mal servi par une réalisation trop polie et des interprètes inégaux. Le film a cependant conquis une bonne partie du public (voire ci-dessous). Date de sortie inconnue.

19. American Woman – PREMIÈRE – 11/09

Nouveau film de Jake Scott (fils de Ridley), American Woman raconte la vie de Deb sur plusieurs décennies à partir de la disparition de sa fille (adolescente maman d’un petit garçon). Sienna Miller est tout simplement incroyable dans la peau de ce personnage qu’on voit évoluer tout au long du film. Les qualités scénaristiques et de mise en scène aident à en faire un très beau drame intime, qui aura réussi à me captiver et à me toucher. Date de sortie encore inconnue.

20. Memory – The origins of Alien – DOCUMENTAIRE – 12/09

Je commence à prendre l’habitude des documentaires de bonne heure. Ce jeudi matin 9h, je suis allée découvrir celui d’Alexandre O. Philippe sur ce qui reste aujourd’hui mon film favori : Alien, le huitième passager. Les fans n’apprendront pas grand chose mais auront le plaisir de découvrir des images du tournage. Pour ceux qui connaissent peu le film, je vous conseillerais de passer votre chemin, le réalisateur s’adressant à un public très précis. Date de sortie inconnue.

21. Judy and Punch – COMPÉTITION – 12/09

Premier long de Mirrah Foulkes (Deauville fait la part belle aux femmes cette année), Judy and Punch m’avait enthousiasmé sur le papier. Et le film démarre d’ailleurs très bien, par une séquence bien rythmée avec beaucoup de caractère. La chute n’en sera que plus douloureuse. Le mélange des thématiques et des tons rend le tout indigest et presque pénible. Étonemment, Judy and Punch semble avoir conquis une bonne partie de l’audience qui met en avant son originalité. Certes, mais originalité ne rime pas toujours avec qualité. Date de sortie inconnue.

22. The Climb – COMPÉTITION – 12/09

Avec ses retours cannois plutôt positifs, The Climb figurait en haut de ma liste d’attentes de ce Deauville. Je n’ai globalement pas été déçue. Le premier film de Michael Angelo Covino sent bon l’amour du cinéma (français surtout) et ça se déguste avec plaisir. Restent les défauts réguliers d’un premier film : des longueurs ou des abus d’effets (plans séquences). Date de sortie inconnue.

23. JT Leroy – PREMIÈRE – 12/09

Avec son casting de haute volée (Kristen Stewart – inégale, Laura Dern – irritante et émouvante, Diane Kruger – en surjeu et Jim Sturgess – fantômatique), Justin Kelly revient sur l’histoire vraie de JT Leroy, l’avatar littéraire de Laura Albert. Ça se laisse regarder sans déplaisir mais ça s’oublie en 3 secondes après la sortie de la salle. Date de sortie inconnue.

24. Une vie cachée – PREMIÈRE – 12/09

Il y a quelques années à Deauville, j’avais découvert le calvaire signé Terrence Malick : Knight of Cups. Je m’étais alors jurée d’arrêter d’aller voir ses films. Et puis il y a eu Song to Song, qui avait réussi à m’interpeller par quelques scènes grandioses (parce que même quand c’est pas bien, il y a toujours du grandiose dans son cinéma). Une vie cachée a été présenté à Cannes en mai dernier en compétition, et même si il est reparti bredouille, la critique était unanime : Terrence Malick était de retour (celui qui raconte de vraies histoires j’entends). C’est donc avec un certain enthousiasme que j’était prête à passer 2h53 au CID ce jeudi soir. J’ai consulté mon téléphone environ 7 fois pour checker l’avancement du film, je me suis même permise d’envoyer un sms tellement l’ennui me tenait compagnie. Oui, les images sont belles, oui, il y a une vraie histoire mais les personnages ne m’ont pas intéressé, c’est ultra répétitif, et si long… C’est décidé, je rerere-arrête Malick. Date de sortie française : 11 décembre.

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Banlieusarde de souche, parisienne d'adoption, New-Yorkaise de cœur. S'épanche régulièrement sur La Bobine Sélective pour partager son amour du 7ème art. Aime la bière de toute sorte, le foot bourrin, les films d'horreur sanguinolents mais aussi le champagne avec des fraises, le vernis à ongles rose et les comédies romantiques pleines de clichés.

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