Ce mercredi 27 mars 2019 sort le nouveau film de Tim Burton : Dumbo. L’adaptation live du dessin animé de notre enfance. Cela fait bien longtemps que le vieux Tim n’a plus réussi à nous surprendre. Et si, contre toute attente, l’éléphant aux grandes oreilles signait son grand retour ?
1. Pour une adaptation live réussie
Le dessin animé Dumbo n’est pas mon meilleur souvenir d’enfance. J’ai dû le voir 3 fois grand max, ce qui n’est pas très bon signe. Contrairement aux dernières adaptations La Belle & la Bête ou Cendrillon, Dumbo a su développer son matériau de base pour proposer une histoire enrichie, plus adulte et bien plus intéressante. Plutôt rassurant de voir que Disney sait donner la parole et sa confiance à ses metteurs en scène.
2. Pour Dumbo et la cause animale
Dumbo a beau être un éléphanteau de synthèse, il risque pourtant bien de faire craquer petits et grands. L’empathie est immédiate. J’ai ressenti chaque minute du film de son point de vue. Pour tous les amoureux des animaux, préparez-vous à verser quelques larmes… d’espoir.
3. Pour la critique du système
Incroyable mais vrai, Burton s’attaque de façon assez franche à l’empire Disney dans son film. Mais le plus fou, c’est que le studio ait dit banco. La liberté d’expression serait-elle encore de mise du côté de Los Angeles ? Ici aussi, on pourrait déceler un message d’espoir pour une industrie qui semblait rouillée.
4. Pour le casting impeccable
Au menu on retrouve les habitués burtoniens Eva Green, Michael Keaton ou Danny De Vito dans des rôles à contre emploi (des faux méchants pour Green et De Vito, un bel opportuniste pour Keaton) mais aussi Colin Farrell, qui est d’une évidence folle. J’ai même été chercher après le film dans sa filmographie s’il n’avait pas déjà travaillé avec Burton tant c’était évident.
5. Pour l’émotion
Une émotion qui ne m’a pas quitté dès la naissance de Dumbo (soit à 10 minutes de film). La meilleure nouvelle de cette adaptation, c’est bien que Burton soit encore capable de captiver et de provoquer ces émotions aux spectateurs. Ravie de te revoir Tim, tu m’avais manqué.