Aujourd’hui au travail, on m’a demandé quelque chose que je n’avais pas fait depuis longtemps : écrire une présentation en anglais. Et même si je comprends l’anglais, faire de la traduction juridique est une toute autre affaire. Aussi en travaillant, j’ai repensé à mes leçons d’anglais et ce qu’il m’en restait 15 ans après avoir choisi anglais LV1.
Lesson one : Apple Pie !
Si tu es né dans les années 90, c’est sur cet ouvrage que tu as fait tes games. En 6ème au collège Montaigne à Conflans, le livre d’Anglais était fourni. Ainsi, tu pouvais voir qui avant toi l’avait eu dans ses mains. En 6ème, avec the New Apple Pie, tu pouvais acheter à la librairie les cassettes audio pour améliorer ton accent. En 6ème, tu trouvais l’anglais très chouette mais tu ne savais pas bien à quoi ça te servirait. À part à comprendre les chansons des Worlds Appart bien sûr. Tu ne savais pas non plus qu’un jour on te demanderait d’écrire des docs en anglais et de parler au téléphone avec des Britanniques voir des Indiens. Bref, tu ne savais pas vraiment que c’était la langue qui rassemblait tout le monde. Oui parce qu’avant l’an 2000, internet c’était pas grand-chose et à part à nos correspondants on ne voyait pas trop avec qui on pourrait pratiquer.
Lesson two : Vive le Prétérit
En 4ème, on a commencé à te faire comprendre que l’anglais c’était du sérieux. Voilà que le prétérit arrive et avec lui son lot d’angoisse. Quelle drôle de langue ! En même temps, en 4ème tu attaques aussi le latin, donc comme ça, tu es cerné en langues compliquées à apprendre (plus tard tu comprendras qu’apprendre le français est bien pire). Là on te demande d’apprendre par coeur les conjugaisons de verbes irréguliers. Pourquoi faire ? Je ne sais pas trop, toujours.
Lesson three : Grammaire anglaise au lycée
Et là ça va pas mieux. Tu réalises que la concordance des temps c’est terrible. Les modaux. Le style indirect. Les tournures interrogatives. Le gérondif. Les prenons possessifs. Réfléchis. Bref, les règles s’accumulent. Et le bac approche. L’anglais devient un fardeau. Trop difficile à appréhender. Heureusement que j’ai pris LV2 espagnol. Et puis il y a cette prof, en 1ère ES qui me montre The Wall en langue originale. L’anglais devient perceptible. Utile. Sublime.
Lesson four : Thanks Carrie
En études supérieures, l’anglais devient encore plus important. Moins scolaire. Plus pratique. Il faut le pratiquer pour progresser. Et ce qui tombe parfaitement bien c’est que c’est à peu près à la même période que je me mets à regarder massivement des séries. Et sur les DVD, le choix de la piste audio est possible. La facilité n’est pas une option et découvrir Sex & the City dans sa langue natale est une révélation. Une habitude qui se renforce à force d’aller au cinéma et de consommer du contenu en langue originale.
Lesson five : No More VF !
Si les leçons d’anglais ne me sont pas vraiment restée, mon habitude de regarder quantité de séries en VO fait que je reste à la page. Une habitude si forte, que toute oeuvre traduite en français sonne fausse (sauf les Disney bien sûr parce que bon on ne touche pas à l’enfance comme ça). Le vocabulaire s’étend. Les expressions s’installent. Si bien qu’aujourd’hui, switcher du français à l’anglais n’est pas un problème. Manque plus que quelques révisions de base pour faire le moins de fautes possibles à l’oral et le tour est joué. Je peux écrire anglais courant sur mon CV !
1 Comment
Moi aussi j’avais le fameux livre apple pie ! Que de souvenirs ! J’étais assez bonne en anglais, mais alors je n’ai gardé aucune trace de ce côté studieux … A l’écrit ça va, mais à l’oral je suis nulle de chez nulle !
Par contre, je n’aime pas voir les films en VF non plus. Bon pas totalement en VO, il me faut les sous titres. Sauf les disney aussi, VF sinon rien :p
Bises
elsa