Dans le cadre de l’événement Japonismes 2018, nous avons assisté à une soirée pour découvrir tous les trésors de Nara et de la région du Kansai. Spectacles, temples, gastronomie, Nara a de quoi vous séduire. Nous, on aime déjà…
Nara, capitale historique
Vous le savez, sur le blog on adore le Japon et nous sommes deux à y être déjà allé en voyage. Nous vous donnions même nos bons plans et itinéraires par ici. Dans nos voyages, on a adoré une région, celle de Nara-Kansai, la capitale historique du pays. Pleine de biches qui font leur vie en liberté au milieu de ces temples sacrés à perte de vue, Nara est une ville étendue et calme que j’ai adoré et qui m’a permis de faire de longues balades dans la nature en plus de découvrir un peu plus de la culture japonaise.
C’est aussi une ville où le saké est excellent. J’en avais d’ailleurs ramené une bouteille traditionnelle sur le chemin de retour… Bref, vous l’aurez compris, je ne me suis pas fait prier pour aller à une soirée qui parle de cette région, le Kansai.
Le Kansai, c’est la deuxième région économique du Japon avec une population de plus de 20 millions d’habitants, où se trouvent Nara et Osaka. Candidats pour l’Exposition Universelle de 2025, Osaka et le Kansai souhaitaient montrer la vitalité, la culture et les beautés naturelles de la Région dans cette soirée où Monsieur Shogo Arai (Gouverneur du Département de Nara) et Monsieur Masayoshi Matsumoto (Président de Kansai Economic Federation) étaient présents.
Nara, capitale culturelle et traditionnelle
Outre Osaka et ses inventions gastronomiques au soja pour se préparer à la candidature de l’exposition universelle de 2025, nous avons pu assister à une représentation du répertoire de Bugaku par le groupe Nantogakuso. Le Bugaku est un art ancestral perpétué depuis 900 ans à Nara. Il s’agit d’une danse traditionnelle que l’on trouvait surtout dans les cours impériales japonaises.
La danse se caractérise par des mouvements lents, précis et majestueux. Les danseurs portent des costumes traditionnels bouddhistes élaborés, qui comprennent généralement des masques tout aussi beaux. Le motif de la musique et de la danse est souvent répété à plusieurs reprises. La représentation a lieu sur une plate-forme carrée, généralement de 5,5 m sur 5,5. Le gagaku est la musique de cour qui accompagne la danse. Quelques danses bugaku représentent des batailles légendaires, d’autres rapportent des rencontres avec des personnages divins ou des bêtes mythique. Le soir où nous y étions, nous parlions dragon sur scène et grande bataille. Un spectacle enivrant qui force le respect et nous plonge dans une ambiance ancestrale.
Cette soirée avait lieu dans le cadre du Japonismes 2018, une saison culturelle portée par les gouvernements français et japonais et qui a lieu à Paris et dans toute la France depuis juillet 2018 et jusqu’à février 2019. Dans ce cadre, Nara présentait sa richesse culturelle, sa nature et son histoire avec le festival « Grand Matsuri » au Jardin d’Acclimatation les 20, 21 et 22 octobre.
Pour retrouver tous les événements à venir, rendez-vous sur le site officiel des événements Japonismes !
Et pour tout savoir sur Nara, rendez-vous sur VisitNara , quant au Kansai, vous trouverez toutes ses infos ici.
Quoi qu’il en soit, si vous avez prévu d’aller au Japon prochainement, on le répète: ne passez pas à côté de cette région, foncez à Nara et prenez-en plein les yeux (surtout le soir) dans les artères vivantes et pleines de néons de l’électrisante Osaka !
En bref, foncez au Kansai, ça vaut vraiment le détour. Et si vous voulez un peu de Japon à Paris, direction la librairie japonais Junku, 18 rue des Pyramides. Enfin, pour tout savoir de la candidature d’Osaka pour 2025, direction le site de l’exposition universelle.