Il y a des sagas que l’on continue de suivre malgré la déception du précédent film. C’est le cas de Star Wars, des Avengers ou dans le cas qui nous intéresse aujourd’hui : Harry Potter. Harry Potter c’est la saga avec laquelle on a grandit. Du primaire au lycée, nous avions rendez-vous chaque année soit avec un livre (et quel livre!) soit avec un film. Depuis on les regarde à peu près tous une fois par an et dans mon cas précis je relis régulièrement un des livres de la saga.

 

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Alors voilà, quand une saga dérivée sur les animaux fantastiques voit le jour, on est aux anges. Voir sur grand écran des histoires inédites sur fond de balais volants et d’animaux magiques, c’est un peu Harry Potter qui revient. Lorsqu’on va découvrir Les Animaux Fantastiques premier du nom, on ressort écharpe de Gryffondor, on a les yeux grands ouverts et on est prêt à abandonner le monde moldu. 2h après on a failli s’endormir 8 fois et on se dit que sans Poudlard tout ça n’a pas la même saveur.

 

Deux ans plus tard, et après des bandes annonces sacrément savoureuses, c’est reparti. On ressort la même écharpe, on croise des gens baguette à la main et broche Serdaigle et on espère. Poudlard est là mais il faut attendre 1h pour l’apercevoir. Avant cela, rien de nouveau. Une histoire fade portée par le encore plus fade Norbert Dragonneau. Paris est poussiéreux, la magie grise, les magiciens sans saveurs transplannent.

 

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Il faut dire que l’histoire est pas vraiment passionnante. Après le premier épisode, on s’attendait à un vrai démarrage. Dans celui-ci, on va passer deux heures à tourner autour du pot pour tenter de répondre à la question des origines de Croyance. Pas hyper passionnant tant le personnage ne prend la parole que pour prononcer « je veux savoir d’où je viens ». Le seul personnage intéressant de cet opus se révèlera être Leta Lestrange, Serpentard tourmentée et meilleure amie de Norbert. Pour une raison inconnue, elle sera sacrifiée sur l’autel de Gridenwald. Allez savoir pourquoi…

 

Si l’histoire manque cruellement d’intérêt, que reste-t-il de la magie ? Et bien malheureusement pas grand chose. Le film est un concentré de souvenirs pour servir du fan service. Le film ressemble à un musée des curiosités où l’on va revoir des objets magiques qu’on connaît déjà par cœur. A droite le miroir de Rised, à gauche l’armoire à épouvantards, coucou McGonagall (manifestement sa mère car Minerva n’est pas encor née soit dit en passant), ça serait pas l’arbre généalogique des blacks ça ? Bref du réchauffé. Le seul ajout l’apparition de Nicolas Flammel qui se révèle être l’idée la plus ridicule du film. Enfin non, le plus ridicule dans le film c’est sans nul doute Eddye Hawkings Reydmane qui va passer le film tête inclinée, menton bas et démarche mal assurée. On a clairement envie de le secouer et on ne comprend jamais comment Dumbledore peut faire appel à lui pour sauver le monde.

 

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Le film parvient dans sa toute fin avec un peu d’action à être un peu divertissant. La fin (autre sommet de ridicule) et la révélation de l’existence d’un nouveau Dumbledore  donne rendez-vous avec le prochain volet. Qu’on ira voir avec toujours moins d’enthousiasme malheureusement. Rendez-nous Harry !

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