Detroit : Become Human est sorti fin mai 2018, sans vous mentir on a sauté dessus pour faire un premier run sur l’histoire pour parcourir une première fois notre version du jeu.

Nouveau bébé de David Cage chez Quantic Dream (The Nomad Soul, Heavy Rain, Beyond Two Souls), Detroit : Become Human reprend ce que Cage fait le mieux : raconter des histoires et surtout réussir à les faire varier pour de vrai tout en conservant un scénario passionnant quels que soient nos choix.

Scénario

Nous sommes à Detroit, la ville est vivante, il s’y passe plein de choses mais surtout les androïdes, qui sont là pour assister les humains, commencent à se détraquer. En effet beaucoup de problèmes sont causés par des androïdes de manière récente, violences, meurtres, … Que ce passe t’il ? Pourquoi leur programme semble ne plus protéger les humains ?

On va incarner 3 personnages : Kara une androïde de maison qui doit aider Todd à élever sa fille et à s’occuper de sa maison, Markus qui assiste un vieux peintre se déplaçant en fauteuil roulant et Connor un androïde envoyé par Cyberlife pour assister le Lieutenant Anderson dans son enquête sur les androïdes.

Chaque personnage à sa propre histoire et plusieurs événements, qui vont se produire dans la ville de Detroit, pourront peut être les rapprocher. Je dis bien “Peut être” car suivant certains choix que l’ont fait dans l’histoire, on peut ne pas les faire se croiser, enfin pas tous … Et c’est là qu’est la force du scénario à multiples branches, c’est qu’on arrive vraiment pour une fois à avoir une histoire différente suivant nos choix. Il peut arriver qu’on n’aille jamais dans certains lieux, qu’on ne rencontre jamais certains personnages, qu’on mette fin à la vie de certaines personnes, …

A la fin de chaque chapitre une arborescence apparaît, on peut, si on le souhaite, la parcourir pour y voir nos choix et surtout se rendre compte qu’il y avait une multitude d’autres choix, d’éléments à trouver, de choses à constater sans pour autant les révéler. Cette arborescence permet aussi de revenir en arrière dans les chapitres sur certains points principaux pour refaire l’histoire et changer sa timeline.

Gameplay

Le jeu est donc une expérience narrative, avec de nombreux choix et quelques combats en QTE. C’est principalement comme ça que je le décrirai. On incarne un androïde, qu’on déplace à l’aide du stick, il va interagir avec ce qui l’entoure, parler aux gens, avoir des phases de combats où les touches sont indiqués avec un temps court pour les appuyer (QTE) mais aussi des phases d’enquêtes. Ces phases sont surtout pour le personnage de Connor, qui va analyser pas mal de scènes de crime dans le cadre de son job, on va devoir observer des éléments et reproduire l’histoire en trouvant les éléments liés, on fera alors défiler une timeline en avant et arrière pour trouver les éléments qui aideront à résoudre l’enquête.

On trouve aussi des phases de déplacement avec prédiction qui permettent de trouver le meilleur chemin pour atteindre un point, utilisé surtout avec Markus, un androïde qui est en fuite.

Ça reste assez simple et surtout on ne peut pas “rater” car si on manque une touche ou on rate une réponse, l’histoire se poursuivra car ça fait parti des “choix”.

Mon avis

J’étais très impatiente d’y jouer, j’avais juste vu les affiches, je m’étais évitée les spoiler comme pour un film. J’ai fait mon premier run de l’histoire en 10h, une première version courte de l’histoire, ayant tué un des personnages principaux assez rapidement. Effectivement, un de mes choix l’a mené à la mort, me privant d’une grosse partie possible de l’histoire mais très bien maîtrisée. J’ai ensuite repris certaines scènes pour les voir sous un autre angle et j’attend d’avoir un peu de temps pour reprendre un run complet pour explorer l’histoire d’une manière moins sombre que ma première fois.

J’ai été fascinée par la beauté de l’image, ils ne lésinent pas sur les gros plans et c’est vraiment superbe, j’ai tout de suite accroché à l’univers futuriste et au trio qu’on peut incarner. Chaque personnage vit une histoire différente avec des choix qui sont fort, intelligent et très bien réfléchis. Ces 10 premières heures ont été intenses et j’ai hâte d’y retourner pour retrouver cet univers. Il a placé la barre très haut pour ce qui est du rendu graphique.

Les sujets et les thèmes abordés dans le jeu sont vraiment très bons, on arrive vers ce futur (enfin j’aimerai être encore en vie si un jour on a des androïdes) et c’est bon de lancer des réflexions sur la place de ces machines qu’on a doté d’une intelligence et qu’on a fait ressembler à l’humain.

David Cage réussi ici à nous plonger dans un monde fascinant et magnifique, je vous conseille très grandement ce jeu, même si vous êtes un gros gamer ou un noob. C’est facile de prise en main, un bonheur pour les yeux et un moment fort en émotions.

Le jeu est disponible sur PS4 à partir de 69€

 

Author

Blogueuse spécialisée dans les écrans. Partage son temps entre les bouquins, les jeux vidéo, les séries TV, le cinéma et les podcasts.

1 Comment

  1. J’adore ce jeu qui est tout en haut des meilleurs jeux auxquels j’ai pu jouer. Il sera sans doute très difficile à Quantic Dream de faire mieux ou même aussi bien que Detroit. Le jeu dépasse tout ce que le studio a sorti depuis Nomad Soul… D’ailleurs à ce propos, vous avez cité The Nomad Soul, Heavy Rain et Beyond : Two Souls, mais vous avez oublié de citer, entre The Nomad Soul et Heavy Rain le second jeu de Quantic Dream : Fahrenheit.

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