Nous avons déjà partagé avec vous le palmarès du Festival du film romantique cuvée 2018 mais nous n’avons pas encore réellement parlé des films découverts sur place. N’est-ce pas le plus important pour un festival de cinéma ?
Sur un peu moins de 3 jours sur place, nous avons pu voir 7 films. Nous sommes malheureusement passées à côté du Grand Prix Aga mais nous avons pu découvrir le Prix du Public et le Prix de la Jeunesse. Retour sur toutes nos découvertes cinématographiques de ces 33èmes journées romantiques.
Découvrez mon avis sur tous les films que j’ai pu découvrir durant le festival.
Film 1 – Porcupine Lake d’Ingrid Veninger
Synopsis : Au cours d’un été chaud et brumeux du nord de l’Ontario, la jeune Bea, 13 ans, souhaite plus que tout avoir une meilleure amie. Quand elle fait la rencontre de la turbulente Kate, la réalité dépasse ses attentes.
Mon avis en quelques mots : L’affiche et le synopsis ont fait de Porcupine Lake une des vraies curiosités de cette édition. J’espérais voir un nouveau My Summer of Love. Malheureusement, le résultat n’est pas à la hauteur de mes attentes. Malgré un démarrage engageant, le film se révèle anecdotique. Pour tout vous dire, je l’ai déjà oublié. Reste une belle photo.
Date de sortie française : indéterminée
Film 2 – The Happy Prince de Rupert Everett
Synopsis : À la fin du XIXe siècle, le dandy Oscar Wilde, intelligent, plein d’humour et scandaleux brille au sein de la société londonienne. Cependant, son homosexualité est trop visible pour son époque et il est envoyé en prison. Ruiné et malade lorsqu’il en sort, il part s’exiler à Paris.
Mon avis en quelques mots : On n’est pas loin de la catastrophe. Pourtant, j’étais très intéressée pour découvrir la fin de vie d’Oscar Wilde (que je ne connais pas très bien). Que peut-on reprocher exactement au film de Rupert Everett ? Je dirais principalement lui, en surjeu la majorité du temps et qui est de tous les plans. On a du mal à se passionner pour le personnage et au film, de fait.
Date de sortie française : 3 octobre 2018
Film 3 – C’est qui cette fille ? de Nathan Silver
Synopsis : Gina, hôtesse de l’air en escale à Paris, et Jérôme passent la nuit ensemble après une soirée bien arrosée. Soudain Gina est partout : au bar où Jérôme travaille, dans la rue où il habite, et même dans l’appartement qu’il partage avec sa petite amie Clémence… Gina est décidément folle de lui, et ira jusqu’au bout pour le conquérir.
Mon avis en quelques mots : Sans être une réussite, C’est qui cette fille ? est sans doute le film le plus intéressant vu la première journée de festival. Nathan Silver nous plonge dans l’esprit tourmenté de Gina, amoureuse qui culpabilise du suicide de son précédent fiancé. Un film étrange porté par les français Damien Bonnard (on aime) et Esther Garrel (on aime franchement moins). Une curiosité à découvrir cet été en salle.
Date de sortie française : 25 juillet 2018
Film 4 – Joueurs de Marie Monge
Synopsis : Lorsqu’Ella rencontre Abel, sa vie bascule. Dans le sillage de cet amant insaisissable, la jeune fille va découvrir le Paris cosmopolite et souterrain des cercles de jeux, où adrénaline et argent règnent.
D’abord un pari, leur histoire se transforme en une passion dévorante.
Mon avis en quelques mots : Repéré au Festival de Cannes, Joueurs faisait office de favori dans la course au Grand Prix. Il n’est reparti “qu’avec” le Prix de la Jeunesse. Un beau lot de consolation pour l’histoire d’une passion amoureuse sous le signe du jeu. Le début du film est formidable (la rencontre, l’apprivoisement des deux personnages), la seconde moitié beaucoup moins (une spirale infernale dans laquelle on sait que personne ne sortira indemne). Reste une bande originale forte et des scène qui reste en tête. Pari gagnant.
Date de sortie française : 4 juillet 2018
Film 5 – Guy d’Alex Lutz
Synopsis : Gauthier, un jeune journaliste, apprend par sa mère qu’il serait le fils illégitime de Guy Jamet, un artiste de variété française ayant eu son heure de gloire entre les années 60 et 90. Celui-ci est justement en train de sortir un album de reprises et de faire une tournée. Gauthier décide de le suivre, caméra au poing, dans sa vie quotidienne et ses concerts de province, pour en faire un portrait documentaire.
Mon avis en quelques mots : Autre film de Cannes à avoir fait du bruit, Guy m’avait refroidi avec sa bande annonce un poil tire larme. Persuadée qu’il aurait le Prix du Public (raté) il m’a paru immanquable. J’ai bien fait de me laisser persuader par ce possible prix. Guy est une jolie surprise, portée par un Alex Lutz incroyable, qui parvient à jouer le vieillard sans jamais tomber dans la caricature, en parvenant à émouvoir l’assistante. Le film français immanquable de l’été, le voici !
Date de sortie française : 29 août 2018
Film 6 – Roulez jeunesse de Julien Guetta
Synopsis : Alex, 43 ans, est dépanneur automobile dans le garage que dirige sa mère d’une main de fer. Un jour, il dépanne une jeune femme et passe la nuit chez elle ; mais au petit matin, elle a disparu.
Mon avis en quelques mots : Avec Roulez jeunesse, Éric Judor enclenche sa mutation vers l’acteur de comédie dramatique. Un passage obligé dont pâtit un peu le premier long de Julien Guetta qui ne manque pourtant pas de charme et d’idées. Bien épaulé par ses partenaires (Laure Calamy en tête), Éric Judor peine donc à nous émouvoir. Dommage.
Date de sortie française : 25 juillet 2018
Film 7 – Raoul Taburin de Pierre Godeau
Synopsis : Raoul Taburin, c’est l’histoire d’un petit garçon devenu grand sans savoir faire du vélo. L’histoire d’un immense malentendu vécu comme une malédiction. Un imposteur malgré lui.
Mon avis en quelques mots : Pierre Godeau nous a habitué au pire (Juliette) comme au “meilleur” (Éperdument). Avec son casting alléchant, Raoul Taburin devait donc faire partie du meilleur. Gagné ! Cette adaptation de l’œuvre de Sempé se dévore tel un bonbon. On s’y sent bien, on aime les personnages, l’humour, la vie… Un très bon feel good movie qui devrait réchauffer les cœurs français en masse cet automne.
Date de sortie française : 31 octobre 2018