Deauville 2017, ça continue ! Pour ce milieu de semaine, toujours pas de soleil à l’horizon, très peu de stars et un rythme qui globalement se ralentit. C’est toujours ainsi la semaine, il faudra attendre ce vendredi pour que la ville se réveille de nouveau.

DES FILMS

1. Blue Print – COMPÉTITION – 06/09

J’annonce un prix pour Blue Print. Il m’a rappelé Fruitvale Station et par son thème et par l’accueil qui lui a été réservé. Tout comme il y a quelques années avec Fruitvale, je ne serais pas forcément heureuse de retrouver ce film au palmarès. Blue Print n’est pas un film très abouti et ne parvient pas à éviter quelques clichés, ce qui m’a irrité au plus au point. Le jury devrait récompenser donc davantage le message que la qualité. Pas de sortie française prévue pour l’instant.

2. Sweet Virginia – COMPÉTITION – 06/09

Voilà un film qui se veut moins ambitieux que son prédécesseur. Petit polar efficace, bien mis en scène à l’ambiance réussi, Sweet Virginia est parvenu à me captiver de bout en bout malgré quelques failles comme sa photo pas jojo ou un acteur principal (Christopher Abbott) manquant de charisme. Intéressant donc mais pas percutant. Aucune sortie française prévue pour le moment.

3. The only living boy in New York – PREMIÈRE – 06/09

Et voici le second film de Marc Webb présenté durant le Festival mais cette fois en première (Mary est en compétition). Évidemment charmant (comme toujours avec le réalisateur), ce petit feel good movie new yorkais se regarde avec plaisir grâce à sa mise en scène donc mais aussi son casting impeccable et sa BO savamment dosée. Mais nous n’avons toujours pas retrouvé la puissance d’un 500 jours ensembleThe only living boy in New York est une production Amazon Studios, pas de sortie salle prévue pour l’instant.

4. The Music of Silence – PREMIÈRE – 06/09

Deux soirs de suite que les films projetés en soirée au CID sont désastreux… Ce biopic narrant l’histoire d’Andrea Bocelli n’est ni fait ni à faire. Aucun angle, acteurs désastreux (sauf Antonio Banderas bien sûr – mais on se demande ce qu’il est venu faire dans cette galère), mise en scène digne d’un téléfilm… C’était beaucoup trop long avec des sous-titres venus de Google trad. Une séance très gênante. Ça ne méritait clairement pas une diffusion sur un aussi grand écran. Pas de sortie française prévue, et c’est tant mieux !

5. Stupid Things – COMPÉTITION – 07/09

J’ai fait l’impasse sur le film de la compétition ce jeudi matin car j’étais curieuse de découvrir le Larry Flint de Milos Forman. Les festivals servent également à corriger quelques failles cinématographiques. Un quasi classique qui vaut le coup d’oeil pour le combat mené pour la liberté de la presse mais j’ai été beaucoup moins séduite par le personnage et son histoire personnelle. Pour en revenir au film en compétition, qui sortira chez nous le 20 septembre en salle, il ne semble pas avoir convaincu l’audience.

6. Katie Says Goodbye – COMPÉTITION – 07/09

Si ses chances de prix son très minces, Katie says goodbye se place en deuxième position des films que j’ai préféré de ce Deauville jusqu’à maintenant (A ghost story restera sans doute indétrônable). C’est pourtant une petite histoire, pas follement originale. Celle d’une fille devenant femme et espérant partir enfin de son bled paumé. Un personnage extrêmement beau et touchant porté par une jeune actrice gracieuse et charismatique que je découvre à peine : Olivia Cooke. Un joli petit film qui a déjà une date de sortie française, fixée au 3 janvier 2018.

7. Une suite qui dérange : Le temps de l’action – PREMIÈRE – 07/09

Suite directe au film Une vérité qui dérange, Le temps de l’action fait le point sur l’état actuel de la planète. J’ai passé mon tour pour ce documentaire, ayant rendez-vous ailleurs. Le film ne semble malheureusement pas avoir captivé les foules vu qu’aucun tweet en sortie de projo de Deauville n’est à signaler. Il faudra donc attendre sa sortie le 27 septembre pour se faire un avis.

8. La femme du gardien de zoo – PREMIÈRE – 07/09

Avec les deux derniers navets proposés en soirée au CID, je m’inquiétais quelque peu à l’idée de découvrir La femme du gardien de zoo. Heureusement, le résultat n’est pas catastrophique, il est même plutôt correct. Film très humain sur la seconde guerre mondiale, il est sans doute trop classique pour marquer les esprits mais fait le boulot. D’après Allociné, il ne devrait pas avoir l’honneur d’une sortie salle mais devrait directement sortir en DVD. À suivre.

DES ANECDOTES

1. La playlist du Festival est en ligne !

On l’attendait depuis vendredi dernier, la voici enfin ! La page Facebook du Festival a partagé la playlist accompagnant les tapis rouges et pré-séances. Comme chaque année, la sélection est de qualité, laissez-vous tenter. En voici un petit bout, la suite se trouve sur la page Facebook, donc.

2. Le diagnostic de peau by Kiehl’s.

Je m’étais déjà laissée tenter il y a deux ans par le diagnostic de peau proposé par Kiehl’s grâce auquel j’avais revu ma routine beauté, en partie avec des produits proposés par la marque américaine. En y retournant ce jeudi, j’ai pu constater que mon taux d’hydratation était bien meilleur même si toujours pas optimal et redéfinir une nouvelle routine, plus adaptée à la forme actuelle de ma peau. Comme d’habitude chez Kiehl’s, j’ai été extrêmement bien accueillie et conseillée. Je vous reparlerai de ces produits après les avoir testés. N’hésitez pas de votre côté à faire ce diagnostic dans les boutiques Kiehl’s, ça vaut le coup !

3. Les interviews Polaroïd.

Quelques personnalités présentes cette année se sont prêtées au jeu des interviews Polaroïd, une façon originale d’aborder le cinéma avec elles. À travers 5 photos choisies soigneusement pour chaque personnalité invitée par le journaliste Mehdi Omaïs, la célébrité se confiera sur le cinéma américain.

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Banlieusarde de souche, parisienne d'adoption, New-Yorkaise de cœur. S'épanche régulièrement sur La Bobine Sélective pour partager son amour du 7ème art. Aime la bière de toute sorte, le foot bourrin, les films d'horreur sanguinolents mais aussi le champagne avec des fraises, le vernis à ongles rose et les comédies romantiques pleines de clichés.

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