Pour sa septième collaboration avec Robert de Niro, Martin Scorsese effectue une nouvelle fois une plongée dans l’univers mafieux. Sorti en 1996 en France, Casino fait parti de ces films inoubliables qui laissent une marque à vie une fois visionné ! Et à l’heure où tout le monde aime tenter sa chance au casino force est de constater que le film n’a pas pris une ride. Bluffant !Copyright United International Pictures (UIP)
Dans les années soixante-dix à Las Vegas, Ace Rothstein dirige d’une main de fer l’hôtel-casino Tangiers, financé en sous-main par le puissant syndicat des camionneurs. Le Tangiers est l’un des casinos les plus prospères de la ville et Ace est devenu le grand manitou de Las Vegas, secondé par son ami d’enfance, Nicky Santoro. Impitoyable avec les tricheurs, Rothstein se laisse un jour séduire par une virtuose de l’arnaque d’une insolente beauté, Ginger McKenna. Amoureux, il lui ouvre les porte de son paradis et l’épouse. Ses ennuis commencent alors.
Machine à sous, BlackJack, Poker, Roulette, tous les ingrédients sont présents pour rendre l’univers du Casino le plus réel possible. Et le résultat est là ! On est comme magnétiquement attiré par ce monde et par son business. Martin Scorsese tourne un film de gangsters dans un des lieux les plus mystérieux et fermés qui renferme bon nombre de secrets et de vices. Jamais les casinos ne sont apparus aussi dangereux et fascinants. D’ailleurs, on doit vous avouer qu’après visionnage, on a eu envie de jouer aux meilleures machines à sous en ligne et il s’avère que Vegas Palms online casino s’est avéré être un excellent site pour cela.
Au moment de sa sortie en salles, certains spectateurs (scorsésiens ou non) avaient fait la fine bouche devant Casino « trop de voix off », « resucée des Affranchis », « Scorsese se répète en moins bien »… Pourtant à ce jour Casino est toujours considéré comme un chef d’œuvre apportant avec lui le plus beau rôle de sa carrière à Sharon Stone absolument incroyable dans le film.
Dans Casino, il y a tous les films de Scorsese, tous les genres passés dans la même lessiveuse romanesque. Mais au bout de ce tour de force, de cette œuvre titanesque, c’est un sentiment de profonde mélancolie qui domine, un air de fin du monde fin d’un âge d’or, fin d’un certain cinéma, d’une certaine manière de voir et de faire les choses. Les personnages ont raté leur vie, Vegas a été repris en main, normalisé par l’ultracapitalisme triomphant (toute ressemblance avec, etc.). Le dernier plan montre Ace Rothstein seul, avec le visage d’un type qui a croisé la mort de près. Le héros a traversé le feu, l’enfer, les guerres de toutes sortes, il est retourné d’où il venait. Seul avec juste son savoir-faire, son professionnalisme comme compagnon fidèle. Mais vivant. Comme Scorsese.