On a pas pu y échapper depuis un an : le tatouage est devenu un phénomène de mode. Peu à peu, on a vu les stars puis les blogueuses s’afficher avec des tattoos comme si c’était rien de plus qu’un accessoire à la mode. Et dans les magazines féminins, combien d’articles ont été consacrés à ce phénomène ? (les 10 tatouages les plus mignons, les tatouages de stars à copier..). Pourtant, avec les Wags, on s’est demandé si la procédure du tatouage n’était pas un peu plus importante que ce simple effet de mode ? Est-ce que ce n’est pas censé être un besoin avant tout profondément personnel ?
Parmi nous, il y a celles qui ont déjà franchi le pas il y a quelques années et celles qui sont en train de se poser la question : tattoo or not tattoo ? Personnellement, j’ai commencé à en avoir furieusement envie autour de mes 30 ans alors que l’idée m’avait toujours effleurée. Mais, depuis mon adolescence, j’ai toujours eu peur de la douleur et du côté indélébile de la chose.
Mais depuis 3 ans, l’idée à fait son chemin : d’abord, de nombreuses personnes de mon entourage se sont fait tatouer et m’ont raconté leur expérience. Grâce à eux, j’ai appris que oui, un tatouage ça fait mal. Ce n’est pas insurmontable, mais c’est une douleur qui est, j’imagine, pas très agréable à supporter. Mais, on m’a donné un argument que j’ai gardé en tête depuis : la douleur fait partie du processus. Et plus le tatouage est long, gros ou complexe, plus la procédure est longue, plus la douleur est « importante ». Et j’ai bien aimé cette idée, car cela a rendu le passage à l’acte du tatouage, plus acceptable, car cela lui donne du sens.
Ensuite, il m’est arrivé des soucis médicaux depuis quelques mois : j’ai eu des interventions chirurgicales, des examens douloureux et forcément, des cicatrices. Etrangement (ou pas), je me suis dit que je voulais choisir ce qui allait rester grave sur mon corps à jamais. Et je ne veux pas que cela se résume à ces cicatrices et à de mauvais souvenirs. Donc mon (mes ?) futurs tatouages rempliront ce rôle de revalorisation corporelle.
J’ai bien conscience que 98% de la population ne se prend pas autant la tête avant de se faire un tatouage mais je pense sincèrement que cela fait partie du processus de décision. Pour me préparer psychologiquement à l’idée du tatouage, j’ai investi quelques euros dans des tatouages temporaires sur http://tattify.com/ parce qu’on y trouve un large choix de motifs. J’ai trouvé que c’était une bonne manière de tester les emplacement et les motifs, et également habituer mon entourage proche à cette idée (mon mec étant foncièrement contre…).
La prochaine étape : aller au Mondial du tatouage avec les copines pour prendre la température, voir des tatoueurs, des gens se faire tatouer en live et essayer d’éradiquer un peu la peur de la douleur. Mais étant donné que je me suis fixée l’objectif du 1er tatouage en 2016, il va falloir que je me lance sérieusement en cherchant le tatoueur de mes rêves. La suite au prochain épisode…
1 Comment
Pour ma part ça fait plus de 15 ans que j’y pense sans être encore passée à l’acte. D’abord j’ai eu des idées qui ne me plairaient plus du tout aujourd’hui, donc l’attente et la réflexion ont été nécessaires. Ensuite, je n’avais pas le budget. Aujourd’hui ne me restent qu’à me faire dessiner le motif à partir de mes idées et trouver LE tatoueur (en fait je l’ai trouvée mais elle est étrangère et ne passe dans ma ville qu’assez rarement). Je passerai donc bientôt à l’acte et j’aime beaucoup la constellation et le dernier que tu as sélectionnés pour illustrer l’article. Une idée de ton motif déjà ?