Dire que le film était attendu serait un euphémisme face à l’ampleur de l’événement. Un nouveau réalisateur, un casting mêlant héritage de la trilogie originale et avant garde du cinéma américain, voilà Star Wars The Force Awakens.
Sans vous en dire trop sur l’intrigue sachez que nous sommes 30 ans après la destruction de l’étoile noire et que Luke est toujours le dernier des Jedi. Un nouveau méchant a vu le jour sous le nom de Kylo Ren quand la résistance tente de faire face pour préserver la république.
Inutile de vous dire que voir ce générique jaune au cinéma mérite à lui seul le prix du billet. Le logo, le thème, le texte qui défile… La plongée dans la saga est immédiate et apporte avec elle son lot de frissons. On a tout oublié et on y croit : ce star Wars VII sera démentiel !
Et c’est ce qui s’est passé ! Enfin pendant la première demi heure du film uniquement… Plan à couper le souffle, découverte d’une nouvelle planète quasi apocalyptique et présence à l’écran de LA révélation de ce nouveau volet : Rey, une pilleuse d’épaves qui vend du fer contre quelques rations de nourriture. Le début en fanfare nous aura donné l’espoir que JJ Abrams avait craqué la matrice et proposait quelque chose de personnel, de nouveau et de sacrément ambitieux.
Quand on retrouve Han et Chewie les choses se compliquent un peu. Outre le plaisir immédiat de les retrouver si longtemps après, un sentiment de déjà vu ne nous quitte plus. Même histoire, mêmes péripéties, même dualité dans la force, Star Wars VII est à peu de chose près une copie de ses prédécesseurs. Abrams joue à fond la carte du FanService et veut faire plaisir aux fans. Nous ça nous gêne un peu…
Et si Le réveil de la force constitue un témoignage d’admiration d’Abrams envers Lucas, il n’arrive pourtant pas à la cheville de la trilogie originale. Tout est en abordé en surface et tombe comme un cheveux sur la soupe avec l’élégance d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. L’humour trop appuyé, un personnage dit principal dont on se moque,un autre sous exploité et un méchant à peine sorti de l’adolescence, il manque dans le force un équilibre. Et les ficelles si grosses nous rappellent que le film est un Disney dont la cible est plus jeune.
Voilà pour l’essentiel. Malgré tout ça, n’allez pas croire que vous passerez un mauvais moment, le divertissement est assuré mais de là à vous dire que la prélogie était ridicule à côté, impossible. On va digérer celui-ci et puis on ira voir la suite pour savoir surtout si notre intuition sur Rey est bonne…
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Tout à fait d’accord avec toi. Mais plutôt que de parler de film Disney, je pencherais plutôt pour du Amblin (après tout Kennedy+Kasdan+ Abrams). Ce qui m’a vraiment gêné, ce n’est pas tant la redite de l’épisode IV, c’est surtout qu’Abrams a descendu la prélogie et n’a pas été capable de pondre un script qui arrive au minimum à la cheville de l’épisode I.