Après l’insupportable Happiness Therapy et le médiocre American Bluff, David O. Russell revient encore avec Jennifer Lawrence et Bradley Cooper. Pour notre plus grand plaisir ! Ou pas…

 

JOY

 

Inspiré d’une histoire vraie, JOY décrit le fascinant et émouvant parcours, sur 40 ans, d’une femme farouchement déterminée à réussir, en dépit de son excentrique et dysfonctionnelle famille, et à fonder un empire d’un milliard de dollars. Au-delà de la femme d’exception, Joy incarne le rêve américain dans cette comédie dramatique, mêlant portrait de famille, trahisons, déraison et sentiments.

 

Ha David O. Russell… Si vous aviez oublié pourquoi vous n’aimiez pas ses précédents films, quelques minutes d’introduction de Joy vous redonneront la mémoire. Ca crie dans tous les sens, De Niro casse des choses dans un univers très middle class américaine. Bref c’est un David O. Russell et ça nous fatigue déjà !

 

Quand les cris commencent à devenir plus rares, on s’intéresse un peu à l’histoire. Enfin du moins on essaye. Joy raconte donc l’histoire d’une femme qui a inventé le premier balai à vapeur Miracle Mop. Là encore on peut se demander si la bande annonce n’était pas une publication mensongère puisqu’à la lecture du synopsis et à la vue de la bande annonce, on pensait que Joy était une sorte de tueuse à gages (La seule fois où Jenny tiendra une arme c’est pour faire exploser des bouteilles en verre…). On comprend que le synopsis et l’histoire racontée n’étaient pas trop vendeurs mais à ce point là… Bref.

 

Joy-2

 

Si l’histoire ne nous aura jamais intéressée c’est surtout la faute à un scénario écrit sur un bout de serpillère (pas magique cette fois) et à une mise en scène à vous donner le tournis. Film fleuve (on raconte l’histoire d’une famille sur 40 ans…) qui s’enlise de minutes en minutes, Joy est à peu près tout ce qu’on déteste au cinéma. Jennifer Lawrence est la seule à s’en sortir dans ce télé achat sans âme sur lequel il est impossible de zapper.

 

N’attendez pas un quelconque sursaut, c’est peine perdue. Joy est un vide intersidéral qui ne raconte au final rien à part une banale histoire de famille qui n’intéressera personne à part peut-être les féministes qui trouveront formidables qu’une femme inventa un jour, un balai : SUPER.

 

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