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La Phase 2 du MCU s’achève avec Ant-Man, un film réalisé par Peyton Reed (Yes Man, La Rupture). Ce nouvel opus, sorti le 14 juillet 2015, introduit Scott Lang, un cambrioleur au grand cœur qui endosse le costume du minuscule mais puissant Ant-Man. Avec un casting solide et des effets spéciaux prometteurs, Ant-Man réussit il à s’imposer comme un incontournable du Marvel Cinematic Universe ?

Un scénario convenu mais efficace

L’histoire suit Scott Lang (Paul Rudd), un cambrioleur talentueux fraîchement sorti de prison qui tente de se racheter pour sa fille. Recruté par Hank Pym (Michael Douglas), scientifique de génie et ancien Ant-Man, il devient le porteur du célèbre costume rétrécissant. Ensemble, ils doivent empêcher Darren Cross, alias Yellowjacket (Corey Stoll), de mettre la main sur cette technologie et de l’utiliser à des fins destructrices.

Le film joue sur une narration classique d’origin story, avec une montée en puissance progressive du héros. Cependant, le rythme est parfois déséquilibré : l’introduction et l’entraînement de Scott sont expédiés, tandis que l’intrigue autour de Yellowjacket manque cruellement de tension. L’antagoniste, caricatural et sans grande envergure, peine à marquer les esprits, ce qui affaiblit considérablement l’enjeu principal du film.

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Un casting solide dominé par Michael Douglas

Paul Rudd surprend dans le rôle de Scott Lang. Connu pour ses rôles comiques, il apporte une touche légère au personnage, mais son développement reste un peu limité.

Michael Douglas est la vraie révélation du film. Son Hank Pym est charismatique, mystérieux et bien plus intéressant que le héros principal.

Evangeline Lilly (Lost, Le Hobbit) campe une Hope Van Dyne convaincante, bien que son personnage soit sous-exploité.

Corey Stoll (House of Cards) dans le rôle du méchant Yellowjacket est l’un des gros points faibles du film. Peu nuancé, trop caricatural, il n’arrive jamais à être une réelle menace.

Mention spéciale à Abby Ryder Fortson, qui joue la fille de Scott, véritable bouffée d’air frais et moteur émotionnel du film.

Un film sauvé par ses effets spéciaux et son humour

Si le scénario peine à convaincre, les effets spéciaux sont irréprochables. La technologie de réduction est superbement mise en scène, transformant des environnements banals en terrains de jeu impressionnants. Le combat final, qui se déroule dans une chambre d’enfant sur un circuit de train miniature, est un exemple parfait de créativité et d’humour Marvel bien dosé.

Côté mise en scène, la 3D est une vraie réussite. Contrairement à d’autres films où elle semble gadget, ici, elle renforce la sensation d’immersion, notamment lors des changements d’échelle. En 2D, ces séquences perdent un peu de leur impact.

L’humour est également un gros point fort. Entre les répliques cinglantes de Paul Rudd, les interventions délirantes de Michael Peña, et des situations absurdes bien trouvées, le film trouve un bon équilibre entre action et légèreté.

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Un film divertissant mais un peu bâclé

Ant-Man est un film divertissant, porté par une idée originale et un casting attachant, mais qui souffre d’un manque de profondeur et d’un méchant raté. Ce n’est pas le film le plus marquant du MCU, mais il reste un bon moment de fun avec des séquences d’action bien pensées.

Si vous cherchez un blockbuster léger et dynamique, Ant-Man fera le job, mais il ne laissera probablement pas une empreinte durable comme Iron Man ou Les Gardiens de la Galaxie.

Ma note : 6,5/10 – Amusant, bien réalisé, mais pas inoubliable.

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Blogueuse spécialisée dans les écrans. Partage son temps entre les bouquins, les jeux vidéo, les séries TV, le cinéma et les podcasts.

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