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Cannes, le festival, toute cette pression.. J’en entends parler depuis toujours : synonyme de cinéma mais surtout de people, de paillettes et de blogueuses modes, je me suis toujours dit que c’était un événement qui ne me correspondait pas. En tant que cinéphile, ça peut paraître étrange, mais pour moi, Cannes c’était justement le contraire de l’amour du cinéma, avec tout ce blingbling. Dans ma tête, les gens vont à Cannes avant tout pour se montrer, aller dans les soirées, et éventuellement voir des films.

Quand j’ai commencé à connaître de vrais insiders, je me suis mise à réviser mes théories : selon eux, Cannes était un festival comme les autres, voire même incontournable qu’il fallait faire dans une vie, pour se créer des souvenirs. Pourquoi pas. 2015 serait la bonne année pour tenter l’expérience ? Pas sûr vu qu’aucun pote n’y va.  Et alors ? Je suis grande après tout ! Yes I Cannes !

La première étape de l’accréditation n’est pas si difficile à passer : un gros dossier à constituer mais une réponse positive assez rapide. J’ai une bonne couleur d’accred il paraît. J’en sais rien, je fais confiance à ceux qui savent. La seconde étape est le logement, beaucoup plus difficile à passer. Parce que oui, si on ne se fait pas inviter par une marque avide de notoriété, son Cannes, il faut le payer avec ses petites économies. C’est donc ce que j’ai fait. Direction AirBnb qui est le seul site qui propose des prix à peu près humains (a 500 euros la nuit minimum, j’ai vite oublié l’hôtel).

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C’est là que se passe le plus difficile : l’attente. Car l’enthousiasme a déjà commencé à montrer son nez (coucou Mad Max) et les noms du jury commencent à filtrer. On reste zen et on croise les doigts, pour finalement avoir une bonne surprise. Ca coûte cher, mais c’est à faire, une fois dans une vie (il paraît). Donc je lui ai dit banco.

Petite joueuse (et devant aussi travailler), je ne pars que 4 jours. Pile poil pour Fury Road, devenu le premier objectif du festival. A J-4, je réalise à peine ma chance mais aussi l’organisation que ça demande. Les potes m’ont briefée mais je suis toujours aussi larguée. Donc je harcèle les attachés de presse (O.D.I.L) et je poserai sans doute une quarantaine de fois la question “C’est où la salle Debussy ?”. Deuxième objectif : le marché du film. Parce que oui, je ne choisis pas la facilité. La compétition, c’est bien. Mais Films-horreur.com oblige, il faut que j’aille voir ce qui se fait du côté sanglant. D’après ce que j’ai compris, je vais devoir me battre pour aller voir des films qui ne sortiront jamais en France. Et bizarrement, c’est ça qui me motive le plus. Cherchez pas.

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Author

Maman de Films-horreur.com, et cinéphile contradictoire. Aime Tom Hardy et le Roi Lion. Dans la vie, s’enflamme très vite pour tout et rien, caractérielle à plein temps et parisienne de coeur. Aime le vernis à ongles et les labradors

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