The Amazing Spider-Man : le destin d’un Héros est un film réalisé par Marc Webb.
Date de sortie : 30 avril 2014
Après un premier opus plutôt réussi, j’avais hâte de retrouver Andrew Garfield sous le masque du tisseur de toiles. Direction la salle, un matin férié, pensant être tranquille… mais visiblement, Spider-Man a aussi son lot de fans de six ans prêts à se lever à l’aube pour le voir en VO. Pourquoi pas.
Bref, on retrouve Peter Parker dans sa double vie chaotique entre ses devoirs de super-héros et sa romance compliquée avec Gwen Stacy (Emma Stone, toujours aussi lumineuse). Cette fois, la menace est double : d’un côté Electro (Jamie Foxx), un vilain boosté à l’électricité qui ne supporte pas d’être ignoré, et de l’autre, Harry Osborn (Dane DeHaan) qui revient en ville avec des plans pas franchement bienveillants. Ajoutez à cela la présence furtive du Rhino (Paul Giamatti) et une intrigue qui jongle entre action, romance et drame… et vous obtenez un film qui veut trop en faire.
Le problème ? Trop d’histoires, pas assez d’impact
C’est bien beau de vouloir mettre en avant plusieurs intrigues, mais là, tout est trop survolé. Electro aurait mérité plus de développement pour être un méchant marquant (au lieu de se transformer en une caricature de nerd incompris). Quant à Harry Osborn, son évolution est expédiée, alors que Dane DeHaan avait un énorme potentiel pour livrer une version intense et torturée du personnage.
Et puis… la durée du film.
2h22 pour un Spider-Man, c’est long. Et le souci, c’est qu’on le ressent. Entre les allers-retours dans la romance Peter/Gwen (très bien jouée, mais un peu répétitive) et les scènes d’action rallongées par une surdose de ralentis, on décroche par moments.
Les bons points quand même ? Une BO qui claque et des visuels à couper le souffle
Bon, tout n’est pas à jeter. D’abord, les effets spéciaux sont spectaculaires. Les séquences où Spidey voltige entre les gratte-ciel de New York sont ultra fluides et immersives, un vrai plaisir visuel. Les pouvoirs électriques d’Electro sont aussi bien rendus, même si, encore une fois, son personnage manque de profondeur.
Ensuite, la BO est une réussite totale. Hans Zimmer livre une composition puissante, et on a en bonus du Phillip Phillips (“Gone Gone Gone”), Pharrell Williams, Alicia Keys, Kid Cudi, Coldplay… Bref, un vrai mix musical qui colle parfaitement à l’ambiance du film.
Alors, est-ce un mauvais film ? Non. Mais est-ce un Spider-Man mémorable ? Pas vraiment.
Le film brille par son visuel impressionnant, son casting solide et sa bande-son entraînante. Mais il souffre d’un scénario trop chargé, qui empile les intrigues sans leur donner assez d’espace pour respirer. Dommage, avec un meilleur équilibre, ça aurait pu être bien plus marquant.
Ma note : 6/10 Sympa mais frustrant. À voir pour les fans de l’homme-araignée, mais ne vous attendez pas à être électrisé.
3 Comments
Meh, moi j’ai pas aimé le nouvel acteur, il fait trop ado à mon goût…, en plus le public visé a un peu trop rajeuni comme vous l’avez d’ailleurs signalé dans la critique
J’apprécie beaucoup votre site …on attends vos nouveaux articles.
C’est sûr qu’aucune personne ici ne se situe dans l’audience ciblée par sony. C’est un film pour les enfants, les ados à la rigueur et ça ce sent tout du long. Merci d’avoir appuyé sur les ralentis, c’est sans doute ce qui m’a le plus gonflé…. Et la fin… Vraiment trop prévisible ! Trois mois avant la sortie du film n’importe quel lecteur du comics connaissait la fin… Ils auraient pu nous surprendre avec un retournement soudain… Mais non, le scénario reste basique du début à la fin…(Le méchant est très méchant, le gentil lui tape dessus et boum le méchant il attaque sa copine)