Après le sympathique mais franchement long Le Hobbit : Un voyage inattendu, Bilbon Sacquet et sa bande sont de retour pour un deuxième épisode à l’approche de Noël ! Une rencontre avec Smaug que l’on attendait avec impatience !
Les aventures de Bilbon Sacquet, paisible hobbit, qui sera entraîné, lui et une compagnie de Nains, par le magicien Gandalf pour récupérer le trésor détenu par le dragon Smaug. Au cours de ce périple, il mettra la main sur l’anneau de pouvoir que possédait Gollum…
Comme lors du Voyage Inattendu, la première réflexion qu’on se fait c’est qu’on est heureux de retrouver l’univers de Tolkien ! Très heureux même de revoir notre hobbit préféré, nos nains et le grand Gandalf. Dès qu’on voit l’anneau on repense à cette trilogie qui nous a marqué à vie grâce à la musique qui sert de lien infaillible entre le Hobbit et le Seigneur des Anneaux. Un immense plaisir alors de prendre part à cette quête et de nous retrouver à nouveau en Terre du Milieu !
Et petit à petit, on va apprécier découvrir les liens entre les deux trilogies. Un anneau qui commence à faire son petit effet, une flamme qui laisse apparaître Sauron, une armée d’orques qui s’étoffe… On prend un plaisir immense à établir des liens et à comprendre enfin les origines du Seigneur des Anneaux. Si bien, qu’une fois qu’on sort du cinéma on ne souhaite qu’une chose : enchaîner les 9 heures du Seigneur des Anneaux !
Si on regrettait dans Un Voyage Inattendu le peu d’action, la désolation de Smaug ravira tous nos espoirs. De minutes en minutes, l’histoire se déroule et avance entremêlée de petites péripéties qui nous scotchent à notre siège. La fuite dans les tonneaux des prisons elfiques resteront longtemps en mémoire comme l’attaque des orques du village humain de Bourg-du-Lac. Et si on a retrouvé l’action, on a aussi retrouvé l’âme du Seigneur des Anneaux, un discours de Thorin sous la neige pour rassembler les troupes n’étant pas sans rappeler un certain discours d’Aragorn…
Qui dit désolation de Smaug dit Smaug et un vrai challenge de rendre le Dragon vivant. L’entrée dans le Royaume sous la Montage est d’une beauté sans pareil. Tout cet or nous fascine pendant que nous rencontrons Smaug. Là, Benedict Cumberbatch en impose par son charisme et la refonte du couple Sherlock / Watson nous fait gentiment sourire ! Visuellement on prend une sacré claque (alors que jusque là on était pas vraiment emballé) au détriment d’une action qui tarde à arriver réellement.
S’il fallait émettre quelques réserves à ce deuxième volet des aventures de Bilbon il faudrait soulever son gros problème de rythme (2h41 à tenir s’il vous plait…) et son côté assez enfantin qui fait de cette désolation de Smaug seulement un bon divertissement. Ici, pas trop de noirceur, pas vraiment d’intensité dramatique et rien qui ne prend vraiment aux tripes comme le faisait si bien son ainé. Même si on comprend que l’esprit du livre est ainsi, on aurait aimé plus de consistance et un ton moins enfantin pour vraiment marquer. Là, on ressort conquis mais pas franchement transporté et fasciné ! Dommage !
Plus d’action, plus d’enjeux et mieux construit que son prédécesseur, ce Hobbit là a presque tout pour séduire. Et même si on aurait aimé plus de noirceur et de drames on prend un énorme plaisir à retrouver l’esprit du Seigneur des Anneaux et on attend la suite (la fin snif) avec une très grosse impatience.