Chez les Wag, on aime bien se faire peur (sauf Nivrae). Mais il est arrivé qu’on soit prises à notre propre jeu. À l’occasion d’Halloween, revenons sur ces films effrayants (ou pas) mais qui nous ont particulièrement marquées.

Les Autres – Alejandro Amenabar

Un film de fantômes comme on en fait plus. Des ombres, des éclairages à la bougie, des courants d’air glacés qui nous font frissonner… L’ambiance sombre et mystérieuse de cette grande maison nous plonge dans un malaise particulièrement mémorable. Tout y est : les portes claquent, les hurlements et le fait qu’on ne sache pas si tout ce qui est arrive est réel ou ne l’est pas. Pourtant, j’ai l’habitude de voir des films qui font peur mais celui là m’a marquée par son réalisme et l’empathie qu’on a pour cette mère de famille perdue dans cette maison isolée. Alexa

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2 – Elephant Man – David Lynch

Certes, l’Exorciste m’aura empêché de dormir des nuits durant, Shining m’aura filé une peur bleue des longs couloirs déserts (et des enfants) et Ca me fait me méfier des clowns depuis toujours. Mais le vrai traumatisme me vient d’un film qui n’est même pas un film d’horreur… J’ai découvert Elephant Man toute jeune. Impossible de détourner les yeux devant ce film cruel. Et pendant des années, c’est le visage de cet homme traité comme une bête à cause de sa différence qui aura hanté mes nuits et alimenté mes cauchemars les plus violents. Comme quoi, la réalité dépasse parfois la fiction et est bien plus effrayante.  Anaïs

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3 – Sixième Sens – M. Night Shyamalan

J’ai découvert le Sixième Sens trop jeune, enfin je n’ai jamais aimé avoir peur et je crois que ça fait partie de mes pires souvenirs de film… avec Jurassic Park ou je suis restée cachée derrière le canapé pendant le film. Le Sixième Sens je suis toujours incapable de le regarder en entier, j’ai réessayé pourtant, mais rien n’y fait. J’ai trop peur, peur de ces fantômes, peur de ce qu’il voit. Depuis à chaque Halloween je crains la fameuse soirée film d’horreur… je déteste avoir peur. Nivrae

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4. Jeu d’enfant – Tom Holland

Ça va être difficile de vous parler du film en lui-même, tout simplement parce que je ne l’ai jamais vu… Alors comment ça peut être devenu un traumatisme me direz-vous ? J’ai un grand frère qui a 7 ans de plus que moi. Quand j’avais environ 4 ans, il commençait à se mettre aux films d’horreur. Voilà comment je suis tombée dans la marmite du cinéma sanglant un peu tôt. Mais la découverte de la poupée de sang,  je m’en serais bien passée.

Petite fille curieuse, j’allais donc voir de temps à autre ce que regardait mon frère à la télé, c’est comme ça que je suis tombée un soir sur Chucky. Je me souviens encore exactement de l’image. Un gros plan sur son visage de poupée haineuse qui m’a marquée… à jamais. Encore aujourd’hui, je reste traumatisée et j’en rêve encore régulièrement. Bien sûr, mon frère n’aura fait qu’accentuer ma peur en tentant de me faire voir les films une centaine de fois, en me montrant des extraits ou des photos… Voyons le bon côté des choses : mes parents ont fait des économies. Les poupées Corolle, ça n’a jamais été mon truc… AL

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5. Le Silence des agneaux – Jonathan Demme 

Si vous me connaissez un peu, vous devez savoir que le cinéma d’horreur c’est pas vraiment ma came. Chochotte de nature (mais chut c’est un secret) je n’ai jamais trouvé l’intérêt à se faire peur en s’infligeant des films d’horreur. Je suis donc passée allègrement et  pendant des années entre les griffes de Jason, Freddy et autres maniaques qui peuplent vos écrans. Cela m’allait très bien comme cela ! Pourtant, adolescence oblige, et par soucis d’intégration j’ai du me soumettre une fois à la grande tradition de la pyjama party d’Halloween… Au programme films d’horreur et pop-corn dans l’obscurité totale histoire d’être dans l’ambiance et un film, un seul qui m’a marquée à jamais. Avant cela, je n’ai qu’un seul souvenir de film traumatisant : sur une petite télé et chez des amis, ma soeur entourée d’enfants plus grands regardent un bien drôle de film où des humains mangent des rats. Jamais je n’oublierais l’image même si le nom de ce film est tombé dans l’oubli. Bref, ce soir là, j’ai rendez-vous avec Hanibal Lecter. Jusqu’ici tout va bien. Si le film m’oppresse et me fais me poser mille questions sur la nature humaine (j’étais une ado intello déjà que voulez-vous) c’est surtout l’après film que je retiendrais. Dans une maison de campagne et seule dans mon lit j’entends la porte qui vibre, des bruits sourds et des grognements.

Sous la couette je me dis qu’Hanibal vient me dévorer. Je manque d’hurler au secours mais mon sang se glace quand j’entends la progression de l’inconnu dans la maison. N’écoutant que mon courage je file dans le lit de ma BFF de l’époque et nous attendons ensemble la fin de notre courte vie… Je repense aux beaux moments que j’ai vécu quand la porte s’ouvre et que se tient devant moi le grand frère alcoolisé qui n’avait pas retrouvé ses clefs… Depuis j’ai arrêté les films d’horreur pour Halloween ! Marine

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Author

Maman de Films-horreur.com, et cinéphile contradictoire. Aime Tom Hardy et le Roi Lion. Dans la vie, s’enflamme très vite pour tout et rien, caractérielle à plein temps et parisienne de coeur. Aime le vernis à ongles et les labradors

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