Après 2012 et Anonymous, Roland Emmerich est de retour avec White House Down. Fidèle à son style, le réalisateur américain n’y va pas avec le dos de la cuillère et décide cette fois-ci de prendre d’assaut la Maison Blanche. Le casse du siècle aura-t-il lieu ?

White_House_DownMembre de la police du Capitole, John Cale vient de se voir refuser le job dont il rêvait : assurer la protection du président des États-Unis. Espérant éviter à sa fille une déception lorsqu’il lui apprendra la nouvelle, il l’emmène visiter la Maison-Blanche. C’est à ce moment qu’un groupe paramilitaire lourdement armé attaque le bâtiment. Alors que le gouvernement américain sombre dans le chaos, Cale va tenter de sauver sa fille, le président, et le pays tout entier

Si vous nous connaissez un peu, vous savez que White House Down est le genre de film qu’on devrait détester à peine après avoir vu l’affiche. Blockbuster par excellence, on n’aurait jamais du voir ce film qui ne nous disait absolument rien sur le papier. Présenté à Deauville en avant-première on a pris notre ticket pour la visite de la célèbre résidence des Présidents Américains histoire de voir si on pouvait définitivement enterrer Roland Emmerich. Et ben aussi curieux que cela puisse paraître, on doit avouer qu’on a pas détesté et même passé un bon moment. Explications.

La première surprise devant ce White House Down résidera dans son second degré et dans son parti pris complètement assumé. Oui on est clairement devant un blockbuster américain avec tous les clichés du genre, mais Roland Emmerich décide de s’en amuser et de les exagérer au maximum. On sourit alors gentiment ou rigole franchement quand on entend un “On va revivre un Independance Day” dans la bouche d’un des protagonistes. Une fois qu’on a compris que le film sera too Much, on peut alors profiter du spectacle.

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Gonflé à la testostérone, White House Down est le film bourrin de l’année. Ici, on prend un tank pour ouvrir une grille, on envoie les bombardiers pour vider la maison blanche ou on balance une voiture dans un mur pour empêcher un grand méchant d’appuyer sur un vilain bouton. Pas de demi-mesure ici et un florilège de scènes d’action et un héros badass au possible qui nous en mettent plein les yeux et plein les oreilles. C’est bête, ça tient souvent pas la route et c’est bourré d’incohérence mais le tout fonctionne miraculeusement. Et il est vraiment difficile de vous expliquer pourquoi !

Si on aura passé un très bon moment et qu’on aura jamais regardé l’heure (rare en ces temps de festival…) on doit quand même reprocher au film son esthétique qui pique un peu les yeux. Dès les premières minutes et le survol en hélico on se dit que tout ça est bien moche et que le budget de 150 millions de dollars n’a pas du passer par là. Les fonds verts sont tellement visibles qu’ils rendent le film très cheap par moment. La palme revenant à une scène de crash de voiture présidentielle dans une piscine…

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Bien sur on aura oublié le film dès la sortie de la salle mais le résultat est bien là. White House Down aura rempli son rôle de divertissement et séduit par son ton complètement assumé. Pour le reste on repassera !

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Cinéphile aux lacunes exemplaires, mon coeur bat aussi pour la musique, les chaussures léopard et les romans de Bret Easton Ellis. Maman de 2muchponey.com, niçoise d'origine, parisienne de coeur, je nage en eaux troubles avec la rage de l’ère moderne et la poésie fragile d'un autre temps. Si tu me parles de Jacques Demy je pourrais bien t'épouser.

2 Comments

  1. Desperate Houseman Reply

    ça semble très proche de “Olympus Has Fallen” d’Antoine Fuqua qd même non ?

  2. Desperate Houseman Reply

    ça semble très proche de “Olympus Has Fallen” d’Antoine Fuqua qd même non ?

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