Il y a très peu de jeu vidéos qu’on attend des mois, voire même des années. Il y a peu de jeux qui deviennent instantanément cultes. Mais GTA est de ceux-là. Habituée à dézinguer du malfrat depuis GTA 1 sur PC il y a une quinzaine d’années, je vis dans le souvenir impérissable de GTA Vice City sorti en 2002 qui s’inspirait du Miami des années 80. Tout dans ce jeu était parfait : bien sûr l’esprit purement politiquement incorrect (la drogue, les flingues et les putes pour résumer) mais avec en plus une bande son 80’s qui est restée dans les annales.
Le passage a la 3D a été une vraie révolution pour le jeu qui commençait également à se faire connaitre à partir de son arrivée sur Ps2. Un peu moins de sang, un peu plus de missions, une identité qui s’enrichit. Aujourd’hui, GTA est devenu un phénomène de société dont on parle au journal de 20h. Pourquoi ? À cause de son aspect sulfureux ? De son interdiction aux moins de 18 ans ? Peut-être un peu de tout ça.
Premières impressions
Après l’avoir testé, on retrouve assez vite les automatismes : piquer des voitures, écraser des touristes… La ville, copie presque parfaite de Los Angeles, est immense si bien qu’on peut aller se perdre dans les montagnes en Range Rover. On peut aussi aller faire du grand 8, jouer au golf, au Tennis ….
Au rayon des nouveautés, on peut désormais incarner des personnages différents voire même des animaux ( si si ! ), de quoi enrichir l’histoire pour proposer plusieurs bretelles scénaristiques et plusieurs dizaines d’heures de jeu. On peut aussi faire une sauvegarde rapide, plus besoin d’attendre la fin d’une mission. Enfin, il y a plus de 200 véhicules différents à utiliser (et même un jetski et un tank).
Même si le jeu est sublime et que c’est jouissif de rejouer à un nouveau à un GTA, j’attends néanmoins d’être surprise comme je l’ai été avec Vice City, d’être happée par l’univers et pas uniquement par une pépite divertissante. Je vous laisse je retourne à ma PS3.