Samedi 15 juin 2013, alors que papy Johnny Hallyday célèbre ses 70 ans à Bercy (petit joueur!) tout le monde s’est plutôt donné rendez-vous sous le soleil au Stade de France pour l’événement de la soirée: le retour des Depeche Mode sur scène après la sortie de leur opus “Delta Machine”
Dans la bonne humeur, le public arrive tranquillement dans le stade, bière à la main, plutôt entre amis (moyenne d’âge 35 ans minimum) ou en famille. Lorsque Douglas McCarthy commence la première partie à 19h45, le stade est presque vide et cela ne lui donnera que quelques applaudissements timides. Pas facile de faire chauffer le Stade…
Puis à 21h, sans annonce, le groupe anglais débarque enfin sur scène et entame directement “Welcome to my world” en guise d’introduction. Dave Gahan, le chanteur, ne gardera sa veste que le temps de cette chanson. Le ton est donné: ce concert sera résolument rock, adieu l’électro! Alors qu’il fait encore jour, le public reste assez calme, profitant de la voix impressionnante de Dave sur scène qui enchaine les titres planants de leur dernier album.
Puis, le leader du groupe disparait alors pour se changer, et laisse place à son acolyte Martin Gore qui entame un “Judas” en solo avec sa guitare. Le stade profite, apprécie et applaudit chaudement ce qui marquera la fin de la première partie du concert qui aura montrée quelques sursauts enflammés du public lors de “Walking in my shoes” et “Black celebration“. Car alors que la nuit est enfin tombée, Depeche Mode se lâche et enchaine les tubes qui ont fait leur succès, sur des accords de rock qui vont mettre réellement le feu au public.
“Soothe my soul” fera d’abord profiter le public de la superbe scénographie mise en place, permettant de voir Dave, torse nu ou presque, faire l’amour à son micro, tournoyer sur scène, sauter partout et rentrer en communion avec son public. Puis un “Personal Jesus” qui durera de nombreuses minutes finira de déchainer complètement la foule qui se remémorera ses jeunes années en sautant partout au point de finir en sueur! S’en suivra un “Enjoy the silence” plus dark que jamais qui aura eu raison de ma voix…et le groupe disparaitra de nouveau.
Le public acclamera Depeche Mode pour un rappel qui durera 5 titres tout de même, dont un inoubliable “Just can’t get enough” qui aura enfin fait levé tous les gradins et transformé le Stade en gigantesque dancefloor. La scénographie se met également aux couleurs des années 80 sur le titre et tout le monde termine en sueur après des dizaines de “And I just can’t get enough” de criés.
Le concert se terminera en apothéose sur un planant “Never let me down again“, qui marquera la fin d’un live de 2h15 ininterrompu et incroyablement bon, et qui prouvera à ceux qui en doutaient que Depeche Mode a encore de longues années de scène devant eux, tant leur niveau vocal et physique est incroyable. Même si l’électro a laissé place au rock un peu plus dur, le groupe a gardé son aura et le plaisir de les voir jouer dans une bonne ambiance est toujours là. On chante à tue-tête et on en redemande. Tout le monde ne peut pas gérer un Stade de France, mais nos quinquagénaires n’ont eu aucune difficulté à le faire, pour notre plus grand bonheur! Prochain rendez-vous français le 16 juillet aux arènes de Nîmes, à ne pas louper…
1 Comment
excellent, que dire de plus, du grand Dépêche Mode… que du bonheur……. Bravo DM.