Auteurs de ce qui est sans conteste l’un des tous meilleurs albums de 2012, on attendait de voir les américains de Beach House enfin sur scène. A force de rendez-vous manqués, on commençait à perdre espoir de les voir en live. Fort heureusement, on aura pas manqué leur passage à la Cigale et on a pas été déçu du voyage !
Evidemment complet depuis des mois, le concert de Beach House s’annonçait comme un petit événement pour tous les fans parisiens de pop mélancolique. Inutile de vous dire alors qu’en ce vendredi soir, il y avait foule devant la petite salle du Boulevard de Rochechouart. Dès 19h30 MARQUES TOLIVER est au rendez-vous pour lancer la soirée. L’américain touche à tout que l’on découvre par la même occasion nous aura fait la meilleure des impressions. Jonglant entre R’n’B, musique classique et pop indé, Marques Toliver fait parti de ces talents bruts dont le génie saute aux yeux dès la première chanson. Avec son violon, il nous aura mis une première claque qu’on est pas prêt d’oublier !
Quand les lumières s’éteignent pour laisser apparaître le duo américain, la salle ne retient plus son impatience. Les premières notes de Wild se jouent enfin. La magie peut alors commencer. La voix de Victoria Legrand se posant comme un voile enchanteur sur les rythmes léchés qu’on connait maintenant par coeur. Sur le refrain la nièce de Michel Legrand laisse laisse sortir sa voix et on est fasciné par sa pureté et son aisance dans les aigus. Timides mais émus d’être à Paris, les américains lâcheront quelques mots en français entre deux tubes. Oui car Beach House en concert c’est l’enchainement d’une dizaine de tubes principalement issus de Teen Dream et de Bloom. Beach House sur scène c’est aussi la capacité irréelle à envoyer sur des gros morceaux bien dansants comme Norway ou 10 Mile Stereo (sans doute le plus beau moment du concert) et revenir à la douceur et à la mélancholie avec d’autres comme The Hours ou On The Sea.
Dans la salle le public est acquis à la cause des américains sur toutes les chansons. Reprenant en choeur les refrains, les parisiens avaient tout abandonné à l’extérieur pour se laisser emmener dans la maison au bord de la plage. Aucune résistance de notre côté, on y a foncé comme on en rêvait. Difficile alors de quitter cet endroit paradisiaque, de décrocher et de revenir quelque peu à une réalité bien plus terne. Sur les ultimes notes d’Irène (qui clôtura un concert d’une très grande qualité) on se met à rêver de road trip, de vacances au bord de l’eau et on voudrait que la pop mélancolique de Beach House ne nous quitte plus jamais.
Setlist :
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Wild 10. New Year
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Other People 11. Zebra
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Lazuli 12.Wishes
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Norway 13.Heart of Chambers
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Turtle Island 14. Take Care
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Used to Be 15. Myth
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Silver Soul 16. 10 Mile Stereo
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The Hours 17.Apple Orchard
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On the Sea 18. Irène