Aujourd’hui nous accueillons Alexa de films-horreur.com pour nous parler du nouveau volet de la Saga Die Hard. Et comme tout le monde, elle a été grandement déçue …
Cette fois-ci, le flic qui ne fait pas dans la demi-mesure, est vraiment au mauvais endroit au mauvais moment après s’être rendu à Moscou pour aider son fils Jack, qu’il avait perdu de vue. Ce qu’il ignore, c’est que Jack est en réalité un agent hautement qualifié de la CIA en mission pour empêcher un vol d’armes nucléaires. Avec la mafia russe à leur poursuite et la menace d’une guerre imminente, les deux McClane vont découvrir que leurs méthodes radicalement différentes vont aussi faire d’eux des héros que rien ne peut arrêter.
Bruce Willis est de retour dans son rôle le plus mythique : John McClane, le « vrai héros » par excellence, qui a le talent et la trempe de celui qui résiste jusqu’au bout.
La saga des Die Hard est sans doute une des grandes réussites cinématographiques des années 90. Avec des enjeux qui évoluent au fur et à mesure du déroulement de la série et surtout des terroristes encore plus tenaces, John McClaine se doit chaque fois de redoubler d’efforts pour sauver la veuve et l’orphelin. Et c’est justement ce personnage ce flic qui va faire prendre aux films toute leur ampleur. Véritable anti-héros, le personnage culte joué par Bruce Willis a toujours su surprendre sa son audace et son charisme.
Tout cela était parfaitement respecté jusqu’au 4ème épisode, sorti en 2007. Les fans y ont vu une trahison du personnage principal devenu un vieux beauf et une histoire incohérente.
Pour ce cinquième opus, on attendait donc un renouveau sans vraiment y croire. Formellement, Die Hard : belle journée pour mourir déçoit surtout à cause de ses scènes d’action presque toujours illisibles : dans la première demi-heure, on a tout simplement du mal à comprendre la géographie des lieux tellement le rendu est un bazar sans nom.
Les personnages quasiment tous aussi ratés les uns que les autres : dans le face à face qui se joue entre les russes et les « gentils », on peine à déterminer qui est le plus agaçant. Les réactions de certains sont incompréhensibles (le mafieux qui joue des claquettes), les dialogues sont trop rarement bien écrits et l’absence d’humour est regrettable.
Pourtant, on décèle dans la relation entre John McClane et son fils devenu adulte, un potentiel qui aurait pu être intéressant s’il avait été bien traité mais les aspects relationnels des deux héros restent trop en surface pour être crédible.
Si l’on attendait pas grand chose de cet épisode 5, on reste toutefois sans voix face à la médiocrité de Die Hard : Belle Journée pour mourir. On préfèrera oublier cet épisode et se reconcentrer sur la trilogie originelle. On se demande bien ce qui pourrait motiver les créateurs d’un Die Hard 6, à part bien sûr, l’appât du gain.
Author
2MuchPoney