Critique Cinéma : The Dictator

The Dictator est le nouveau film de Larry Charles avec son fou Sacha Baron Cohen. Le film est sorti le 20 juin 2012.

Synopsis : Isolée, mais riche en ressources pétrolières, la République du Wadiya, en Afrique du Nord, est dirigée d’une main de fer par l’Amiral Général Aladeen. Vouant une haine farouche à l’Occident, le dictateur a été nommé Leader Suprême à l’âge de 6 ans, après la mort prématurée de son père, tué dans un accident de chasse par 97 balles perdues et une grenade ! Depuis son accession au pouvoir absolu, Aladeen se fie aux conseils d’Oncle Tamir, à la fois Chef de la Police Secrète, Chef de la Sécurité et Pourvoyeur de Femmes. Malheureusement pour Aladeen et ses conseillers, les pays occidentaux commencent à s’intéresser de près à Wadiya et les Nations Unies ont fréquemment sanctionné le pays depuis une dizaine d’années. Pour autant, le dictateur n’est pas du tout disposé à autoriser l’accès de ses installations d’armes secrètes à un inspecteur du Conseil de Sécurité – sinon à quoi bon fabriquer des armes secrètes ? Mais lorsqu’un énième sosie du Leader Suprême est tué dans un attentat, Tamir parvient à convaincre Aladeen de se rendre à New York pour répondre aux questions de l’ONU. C’est ainsi que le dictateur, accompagné de Tamir et de ses plus proches conseillers, débarquent à New York, où ils reçoivent un accueil des plus tièdes. Il faut dire que la ville compte une importante communauté de réfugiés wadiyens qui rêvent de voir leur pays libéré du joug despotique d’Aladeen. Mais bien plus que des expatriés en colère, ce sont des sanctions qui attendent le dictateur dans la patrie de la liberté…

Casting : Sacha Baron Cohen, Anna Faris, Ben Kingsley, Jason Mantzoukas, John C. Reilly, Megan Fox, Edward Norton

C’est le retour de Sacha Baron Cohen avec son nouveau personnage. On se souvient d’Ali G, Borat et Brüno les trois derniers phénomènes du comique. Une fois de plus il entre totalement dans la peau du personnage y compris pour la promotion du film, on l’avait vu d’ailleurs cet hiver sur le tapis rouge aux Oscars.

The Dictator parle de cet homme qui sévit sur son pays et qui a l’obligation d’aller défendre ses idées sur la non-démocratie aux USA. Il sort alors ses chameaux et ses mitraillettes dorées direction le pays de l’oncle Sam. Sauf qu’il se prépare quelque chose dans son dos, on tente de le discréditer avec une sorte de double idiot. Le dictateur va se perdre aux USA et remettre ses idées en question… ou pas.

Nouveau gros personnage, nouvelle satyre pour le maître de la transformation. Contrairement aux 2 précédents il n’y a que de la fiction, c’est entièrement écrit et sans caméra cachée. Si le titre rappelle le film de Chaplin ce n’est pas sans raison et c’est même voulu! Un brin d’hommage et de souvenir, une histoire qui ressemble un peu et surtout sur la partie du double du dictateur.

A son habitude SBC est drôle, très drôle. Le scénario est délirant, idiot, comique et plein de clin d’oeil, de caméo avec entre autre la présence de Megan Fox et Edward Norton (ouch) !  Aux côtés de SBC on retrouve la folle Anna Faris qui joue à merveille son rôle de féministe écolo, Ben Kingsley qui siège aux côtés du dictateur et qui est toujours aussi bon.

Le film est très drôle mais je regrette le côté 100% fiction. C’est vraiment quelque chose de voir le côté surprise de Brüno ou Borat mais bon là on était prévenu que ce serait tout écrit.

SBC a bien réussi son nouveau personnage, toujours aussi poussé, extrême, fou, délirant. J’aime cette incroyable implication qu’il a dans ses personnages et qui se ressent dans les films. J’aime cette folie, son pouvoir d’aborder des sujets piquants avec humour et “classe”. Le discours final sur la démocratie et les USA est juste savoureux !

The Dictator vous plaira si vous avez déjà aimé les précédents !

Ma note : 8/10

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