Théâtres Parisiens Associés est une marque regroupant les cinquante théâtres privés parisiens adhérents de l’Association pour le Soutien du Théâtre Privé (ASTP). Ils incarnent le modèle du « théâtre producteur » : en tant qu’entrepreneurs non subventionnés, ils défendent leur indépendance artistique et revendiquent la diversité de leurs programmations.
Les Théâtres Parisiens Associés partagent surtout une éthique professionnelle stricte : respect des droits des auteurs et des artistes interprètes ; respect des conditions générales d’accueil du public ; préservation d’un patrimoine architectural et culturel de premier plan.
Pourquoi je vous en parle ? Née dans une troupe de théâtre amateur, j’ai toujours aimé regarder les comédiens évoluer sur scène. Malheureusement parfois les prix sont un peu exorbitant. Théâtres Parisiens Associés font des offres promotionnelles sur certaines pièces , permettant de diminuer grandement le prix des places et rendre le théâtre un peu plus accessible.
Par exemple pour le Gai Mariage, actuellement au théâtre des Nouveautés :
11/02/11 – 02/04/11 : la 1ére catégorie à 27,50 € (au lieu de 36) et la 2éme catégorie à 19,50 € (au lieu de 26)
Et si en plus vous êtes jeunes : Les « Théâtres Parisiens Associés » proposent des places de 1ère ou 2ème catégories à 10 € aux jeunes de moins de 26 ans. Pour bénéficier de cette offre, il faut réserver les places jeunes soit par téléphone, soit directement au guichet du théâtre. Les « places jeunes » sont proposées, dans la limite des disponibilités, pour les représentations des mardis, mercredis et jeudis, mais certains théâtres peuvent également les proposer d’autres jours.
Alors on peut abandonner les toiles, les salles sombres et les lunettes 3D pour aller voir, en 3D réel et dans des cadres magnifiques, du théâtre.
1 Comment
Il manque un petit truc dans ton papier, Ellen (qui s’appelait Hélène quand elle est née dans cette troupe amateur, NDR) : la liste des théâtres de ce label que vous trouverez là.
Et quand je vois cette liste, je constate, une fois de plus, qu’il s’agit des “gros”, de ceux qui ont les moyens de faire de la pub dans le métro et sur les colonnes Morris, qui ont des têtes d’affiche dont la réputation n’est plus à faire. Leur label, c’est comme les compagnies aériennes : faut remplir l’avion, quitte à brader un peu le prix des billets et faire croire que c’est cadeau.
Mais pour un chômeur, un smicard – voire un moins de 26 ans -, 10, 15 ou 19,50 euros, c’es quand même une somme pour aller voir un spectacle alors que le cinéma, c’est moins cher, on y a accès même en province et que la promo des films est telle qu’on risque de ne pas être déçu.
Pour exemple, en décembre, j’avais deux heures à tuer et je suis allé voir une comédie au Petit Montparnasse (qui est labellisé Théâtres parisiens associés) pour 18 euros au lieu de 26 ou 32… Eh bien, je n’étais pas loin, avec mon voisin de droite effaré, de crier “Remboursez !” sachant que nous, nous faisons payer 6 euros pour une comédie qui, elle au moins, fait rire et permet de passer deux bonnes heures.
En revanche, à Paris, dans de petits théâtres qui crèvent parce que pas dans le “bon” arrondissement – tiens, le Vingtième Théâtre n’est pas dans le label ! -, pas de tête d’affiche, pas d’autres moyens qu’une newsletter “mailée” en nombre, etc., j’ai vu des spectacles extraordinaires, qui mériteraient d’être subventionnés pour rester en vie.
Mon commentaire n’est donc pas une diatribe contre le théâtre privé mais contre ces directeurs de salle qui ne marchent qu’au profit, quitte à te faire gober n’importe quelle merde.
Et je rappelle que, même s’il faut “camper” quelques heures auparavant et que les places sont peu confortables, avec un mauvais angle de vue, etc., à chaque représentation d’une pièce à la salle richelieu de la Comédie-Française, il y a 65 places à 5 ou 6 euros (faire la queue une heure avant l’heure de représentation au guichet du petit bureau). Et au regard de la qualité des comédies du Français… je prends !