Il y a parfois des films dont on a tellement entendu parler qu’on n’a jamais osé les voir et Le dîner de cons en faisait partie pour moi. À 22 ans 3/4 j’ai vu pour la première fois le film français après avoir subi la catastrophe américaine Dinner for Schmucks (The Dinner en VF).

Après un tel échec sur le film américain, je me suis dit… il faut que je regarde la version française. Que je comprenne !

Pâle copie ?

J’ai eu peur de pas mal de choses, de retrouver les mêmes blagues, la même non-ambiance et que le film est mal vieilli. Malgré tout je me suis lancée et j’ai regardé Le dîner de cons d’une traite.

Je ne vous compterai pas mes sourires et mes rires j’en suis incapable, mais j’ai adoré le film. Rien à voir avec la pâle copie des USA !

Au niveau des acteurs, je pensais que Steve Carell saurait me faire rire, c’est quand même un sacré personnage (The Office, Max la menace, …) et la passion qu’ils lui ont collée pour le film paraissait marrante (refaire des scènes de vies avec des souris mortes). Mais rien à faire, alors que Jacques Villeret est excellent dans le rôle du con, il n’y a pas à dire les boulettes il les enchaîne et sans jamais perdre sa face !

Thierry Lhermitte gagne aussi face à Paul Rudd, plus dynamique, meilleur acteur quand il doit se plaindre et il arrive à reprendre un peu de la vedette au con au moins !

Et à noter que dans les secondaires on retrouve d’un côté le meilleur ami et le contrôleur fiscal, et de l’autre un peintre fou et un type qui pense contrôler les esprits. Le côté français l’emporte haut et fort avec Francis Huster qui m’a fait mourir de rire quand il se rend compte à quel point Villeret est con et Daniel Prévost juste délirant. Face à ça, même Zach Galifianakis et Jemaine Clement n’y peuvent rien, ils sont bien plus bas même costumé en chèvre.

J’avouerai que Galifianakis est quand même pas trop mal, cette année on commence à mieux découvrir l’acteur, mais ce n’est pas du tout son meilleur rôle.

Copier – Coller

Au niveau de l’histoire on reprend le concept du dîner où il faut emmener un con. Dans Dinner for Schmucks on finit par aller au dîner contrairement à la version française… l’occasion de voir un peu plus de Galifianakis, mais rien de merveilleux. Dans l’ensemble, l’histoire est assez bien calquée… sauf que le film US est plus lent, moins drôle…

Il n’y a pas à dire, à côté du cultisme Dîner de cons, la version US s’écrase. D’un côté on a les blagues, les grimaces, l’ambiance et de l’autre l’ennuie, les vagues blagues et du raté.

Donc en résumé… je suis contente d’avoir enfin vu ce film et je vous déconseille la version américaine !

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Blogueuse spécialisée dans les écrans. Partage son temps entre les bouquins, les jeux vidéo, les séries TV, le cinéma et les podcasts.

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