
Quand James Cameron (Titanic, Abyss, Terminator) sort un nouveau film, on sait qu’il ne fait pas les choses à moitié. Avatar, sorti fin 2009, a marqué les esprits comme LE film incontournable de l’année.
Et autant le dire tout de suite : ce n’est pas l’histoire qui en fait un chef-d’œuvre, mais bien l’univers visuel de Pandora.
VO vs VF et 3D : une expérience variable
J’ai vu Avatar deux fois :
- En VF standard : correcte, mais les dialogues perdent un peu d’impact.
- En VO 3D : plus immersive, mais avec quelques effets mal exploités et une 3D qui peut vite fatiguer les yeux.
Si vous devez choisir, privilégiez la VO, qui restitue bien mieux les émotions et l’authenticité des personnages.
Une histoire simple, mais un spectacle visuel inégalé
Le scénario ne révolutionne rien :
- Jake Sully, ancien marine en fauteuil roulant, arrive sur Pandora pour remplacer son frère décédé.
- Les humains exploitent la planète pour un minerai précieux, au détriment des autochtones, les Na’vi, qui luttent pour protéger leur environnement sacré.
- Jake intègre le programme Avatar, pilotant un corps Na’vi pour infiltrer leur peuple… mais finit par tomber amoureux de leur mode de vie et se ranger de leur côté.
Bref, amour, trahison, combats épiques et militaires bornés sont au programme. Pas de grande surprise côté narration, mais ce n’est pas pour ça qu’on va voir Avatar.
Pandora : un émerveillement visuel absolu
Et c’est là que le film explose tout.
Les paysages de Pandora sont sublimes : la jungle bioluminescente, les montagnes flottantes, la faune majestueuse… Chaque plan est une œuvre d’art.
Les Na’vi, avec leur agilité et leur connexion à la nature, captivent. On aurait presque envie de tout lâcher pour les rejoindre, courir pieds nus dans la forêt et mettre une raclée aux humains destructeurs qui ne respectent rien.
Un film à vivre, plus qu’à raconter
Honnêtement, presque tout le monde a vu Avatar. Il a explosé le box-office, imposé la 3D comme un standard du cinéma (même si elle reste discutable), et marqué l’histoire du 7e art par son ambition technologique.
Petit bonus : Sam Worthington, qui incarne Jake Sully, est à suivre, notamment dans Le Choc des Titans en 2010.
Et en sortant du film, une seule envie : se peindre en bleu, enfiler un pagne et courir dans les arbres.
Ma note : 9/10 – Trois heures de pur spectacle
Public : Tout le monde.
Conseil : allez le voir en VO. “It’s our land !“
3 Comments
En 2D ca fait pas tout plat horrible/moche/nul ?
C’est ma grosse crainte, pour ça que je l’ai vu qu’en 3D actuellement.
Bah en 2D ça passe tout seul, tu es moins géner par les flous et je trouve ça drolement plus agréable!
Ptête que je devrait retourner le voir en 2D après l’avoir revu en 3D pour vraimant voir la différence… mais par exemple les scènes de combat sont plus facile à suivre en 2D !
Personnellement, j’ai beaucoup apprécié le film dans sa version 3D. Le problème de flou ne m’a pas gêné car j’ai essayé de ne pas y prêter attention. D’après ce que j’ai pu lire, le réalisateur a délibérément flouté certaines parties afin d’obliger le spectateur à se focaliser sur la scène principale. En connaissant cette information, je me suis laissé entrainer par ce que souhaitait le réalisateur, sans chercher à regarder les détails (je suis d’accord, c’est frustrant…).
J’espère simplement qu’à l’avenir, ils offriront la possibilité d’observer tout ce qui se passe à l’écran.